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SUR LA CIIAU","_ ELUATE
DU VÉSUVE.
observations que nous venons d'exposer, savoir que l'octaèdre primitif du minéral du Vésuve est régulier. Aussi , M. Haiiy, , en examinant les petits octaèdres qui ont été l'objet de ces mêmes observations, n'hésita pas à prononcer du premier abord, qu'ils étaient effectivement réguliers. Or, les minéralogistes conviendront, que le témoignage de l'oeil d'un tel observateur équivaut presque à une mesure goniométrique. Il suffit de s'en tenir à cette détermination estimative de la forme primitive du minéral du Vésuve, en y joignant les-circonstances qui en caractérisent la division. mécanique, pour avoir déjà une ligne sensible de démarcation entre ce minéral et tous ceux qui ont été décrits jusqu'à ce jour, à l'exception d'un seul, savoir la chaux
Je me bornerai donc à prendre la chaux fluatée seulement pour terme de comparaison, dans l'exposé que je vais faire des autres caractères du minéral du Vésuve ; et le parallèle établi entre ces deux substances, suffira pour déterminer-coniplétement leur identité spécifique, et démontrera par conséquent la l'indication que m'avait fournie justesse de d'abord la seule structure de la dernière. J'ai répété, sur plusieurs échantillons de chaux fluatée crisallisée , toutes les épreuves auxquelles je crus devoir soumettre le minéral du Vésuve. Cette précaution était nécessaire , pour m'assurer par moi-même de certains caractères de la première substance , sur lesquels les différens Traités de Minéralogie se trouvent pas d'accord, ainsi que d'autresnequ'on y trouve décrits d'une manière plus ou moins vague. Le minéral du Tre'suve raye très-légèrement le verre, en y laissant une trace de sa propre Poussière. Il se laisse entamer par la pointe d'un canif, dont la pression , bien souvent, le fait plutôt fendiller et éclater dans le sens d'un ou plusieurs joints naturels. Sa raclure est d'un. beau blanc de neige. La chauxiluatée raye la chaux carbonatée
elle entame aussi le verre, quoique très-rarement et avec difficulté (1). Sa raclure est- pareille à celle ci-dessus indiquée. Aux premiers coups de chalumeau, un petit
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Aillée. Effectivement , tous les autres minéraux qui ont pour fouines primitives des octaè-
dres, , diffèrent d'une manière marquée du minéral du Vésuve, par un ou plusieurs caractères relatifs à leur structure. 11 y en a une grande partie dont les- octaèdres primitifs s'écartent beaucoup trop de l'octaèdre régulier, pour q u'on puisse penser un seul moment à leur identite spécifique avec les substances que nous examinons. Il n'y en a aucun dont les joints naturels parallèles aux faces de la forme primitive soient aussi nets., ou da moins aussi faciles à obtenir. Enfin, la majeure partie sont encore susceptibles de se subdiviser dans un ou plusieurs autres sens. On peut ajouter à cela que COPX dont la forme primitive est un octaèdre régulier ou approchant , diffèrent , d'ailleurs , tellement de notre minéral qu'il est impossible de les confondre avec Je
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(i) Je n'ai rencontré que deux individus qui fussent dans l'un de la chaux fluatée limpide du' Derbyshire .Angleterre, et l'autre de la chaux fluatée du Marché en aux. chevaux, à Paris , près le Jardin des Plantes. ce cas
Folume 32, n°. 89.