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SUR LA cnAux FLIIATE DU VL:SUVE
rencontrer parmi les productions minérales rejetées par le Vésuve ,une substance dont le nom,
CHAUX FLUATIJE
spath-fluor ou spathtf zsib te, rappelle la propriété émin ente qu'elle possède, de faciliter la fusion des autres minéraux, et dont les gisemens connus
jusqu'ici, ne pouvaient aucunement faire soupçonner qu'elle existât dans une pareille localité.
D'une autre part, la découverte dont il s'agit
offre un exemple fort remarquable de l'impossibilité, où se trouve bien souvent le minéralogiste, de reconnaître les substances même les mieux connues, lorsqu'il néglige les indications tirées et de leurs formes cristallines et de leur struc-
ture , et qu'il ne suit pas la seule méthode sévère de les déterminer, savoir celle qui est basée
principalement sur ces mêmes indications. En effet, sans l'observation que je fis d'abord du petit octaèdre cunéiforme décrit au commencement de ce Mémoire , la substance dont il représentait le type minéralogique, n'aurait pas fixé mon attention ; et , sans le secours de la méthode rigoureuse dont je me suis servi, je n'aurais pas
pneu déterminer la nature, comme je l'ai fait,
avec la précision convenable : enfin , il y a toute apparence que c'est faute d'avoir suivi les mêmes principes, qu'on est resté si long-tems sans découvrir la chaux flua tee originaire du V ésuve.
Le suffrage de M. Haiiy est d'un trop grand poids pour les minéralogistes, et trop flatteur pour moi, pour que je me permette de terminer ce Mémoire sans dire ici, que ce savant célèbre
a bien voulu examiner mes résultats, et qu'il les. a trouvés parfaitement justes.
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