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LES TOURBIÈRES
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et du Loiret, et l'autre dans celui de Seineet-Oise. La première , qui est la plus considérable, s'étend à peu près du Sud au Nord, et se termine à Essonne. NordLa seconde se dirige du Sud-Ouest au vallée d'Essonne, au-dessus Est, et se joint à la -
de Ver-le-Petit.
Des rivières qui les
arrosent.
Au milieu de ces vallées et sur leur longueur, coulent, en serpentant , les rivières de Juine. de et d'Essonne. Celle-ci a sa source au-dessus Corbeil , clans la Seine à Pithiviers, et se jette Nord-Est d'Essonne. environ 1200 mètres au L'autre prend naissance au-dessus d'Etampes
près d'Antruy, , et se réunit à la seconde au concours des deux vallées : leurs eaux, toujours claires et limpides, gèlent rarement , et jamais ne tarissent. Sur leurs cours sont établis un grand nombre' Usines êta. à tan , à blies sur c" d'usines telles que moulins à tabac , rivières. farine , à martinet , fabriques d'indienne de toiles peintes, foréries , papeteries , filatures , etc. sur le seul coursdedecel'Essonne genre. sont plus de 50 établissernens d'endroits les rivières de Dans beaucoup Cause de trouvent divisées en la submer- Juine et d'Essonne se sion de ces plusieurs bras. Ces rivières , destinées à fervallées. tiliser les vallées- qu'elles arrosent, sont devenues la cause . de leur perte : leurs eaux entravées dans la route que la nature leur a
différens détails qui sont encore susceptibles d'intéresser, , inutile de rassembler nous avons pensé qu'il ne serait pas article pour le Journal détails, et d'en composer un ces mêmes
des Mines.
DES VAILEES D'ESSONNE ET DE J'UME:
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prescrite par les barrages établis transversalement pour le service des moulins, sont presque constamment élevées au-dessus des bords qui doivent les Contenir, et se mêlant avec celles qui descendent des coteaux voisins et qui dent de leurs pieds, submergent le plus soursouvent le fond de ces vallées; aussi sur une étendue de plus de 6000 hectares, il n'y croit que des joncs, des prêles, des roseaux, etc. dont la tion , jointe à celle des insectes, produit destrucdes vases fermentantes qui sont le germe des maladies qui affligent tous les ans les habitans de cette con free .(I). Les bords de. ces vallées, ainsi que les co- Des co -
teaux qui les encaissent , sont couverts de ?Me, vignes
, d'excellentes terres à froment, semées de villages et d'habitations. Des et par- ces vele. chemins longeant ces vallées , des chaussées transversales, des ponts jetés sur les rivières et sur leurs bras , établissent la communication entre les
(1) 10. Si l'Essonne et la Juine débarrassées des obsta'cles que l'on a opposés à leur étaient libre écoulement, elles auraient en peu de terne approfondi leur lit ; leurs eaux s'abaisseraient fort au-dessous des terrains adjacens
- elles
pourraient se réunir , par des rigoles transversales, à celles qui descendent des coteaux voisins , et de cette manière les vallées où coulent ces rivières seraient desséchées et rendues à l'agriculture. 2.. Il n'est point vrai , comme on le prétend, que la submersion de ces vallées ne soit due qu'a l'élévation actuelle au-dessus de leurs bords, des eaux des rivières qui les sent. Quand elles ne seraient aujourd'hui mainienuesarroqu'a fleur de terre, une grande partie des bas-fonds serait encore submergée , puisque, les rives de l'Essonne et de la Juine étant dans beaucoup d'endroits inclinées vers les coteaux qui /es enferment, on ne pourrait faire écouler les eaux sauvages qui affluent dans ces vallées. "
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