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M)iMOIRS
SUR LA POUDRE A.- CANO N.
Plus la détonation est rapide , plus la flamme est grande, parce qu'il y a plus de calorique d&-.
Le mélange à qui contient de l'acide treux , avait cependant un excès de charbon. Tous les mélanges , même celui qui contient de charbon, présentent le même résultat. Ainsi , quel uue soit l'excès de charbon rouge qui se trouve en contact avec le nitre, tout l'acide de ce sel ne peut être radicalement décomposé. Les charbons de noyer, de châtaignier, etc. , etc. , etc. , mélangés au nitre donnent le même résultat. Le nitrate de potasse décomposé par le charbon donne donc naissance à des nitrites 'à des sous-carbonates, à des prussiates de potasse, et .à des sels ammoniacaux. Il se forme de plus du Gaz acide carbonique, du gaz oxyde de carbone , de l'hydrogène carburé. Poz,ir démontrer que, dans la prOPortion de 1 de charbon (1) et de 6 de nitre, ily a assez
veloppé dans un teins donné. Plus il y a de
charbon dans le mélange mélange, 'plus la flamme est grande ; et alors l'excès charbon, qui ne peut être brûlé par le nitre , l'est dans l'atmosphère avec lès gaz inflammables du charbon, qui ne le sont pas par le nitre. Il suit de là que plus une poudre est forte , plus la flamme qui se produit est grande , et plus le bruit de la détonation est considérable. Dans ces détonations il se produit de l' ammoniaque , de l'acide prussique, etc., et il y a de l'acide nitrique qui n'est pas décomposé. Pour apercevoir l'ammoniaque, il faut sus-
Pendre dans une grande cucurbite de verre une coquille de fer-blanc , de manière à ce qu'elle soit éloignée du fond de 2 pouces, et mettre le mélange détonant dans la coquille. Après la combustion , l'odeur de l'ammoniaque est sensible., et le résidu fixe a la saveur de noyau. On y den-il:Mue l'acide prussique par le sulfate de fer. Les mélangesà;..; , , donnent dell'amrnoniaque et de l'acide prussique ; mais il faut les humecter d'un peu d'eau ;'Sans cela la combustion serait trop vive. Le mélange à donne peu d'ammoniaque; c'est celui qui brûle le moins rapidement, et qui. laisse le plus de résidu. On doit donc le préférer pour préparer extemporané. Le-mélange .à =-8 contient toujours du nitrate .et du nitrite; conséquemment le charbon y est en trop petite quantité.
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de coi nbustible pour l'entière décomposition du
salpêtre, M. Proust remplit un tube de laiton de ce mélange il le met dans un verre plein d'eau, et il place ' celui-ci sur une feuille de papier blanc met le feu au mélange, recouvre l'appareil .d'une cloche de verre humectée d'eau. Quand la combustion est achevée, on trouve des restes de charbon sur le papier et les parois de la cloche.
Le charbon est donc en excès dans le mélange, quoiqu'il y en ait encore une partie de brûlée aux dépens de l'air. Ce qui prouve évidemment la proposition (1) Ceci doit s'entendre du charbon pris dans son état
ordinaire.