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sun UNE DES ESPÈCES
DE MINERAI DE EER.
La plupart des minéralogistes ônt considéré ce minéral comme un mélange ou une combinaison d'oxyde de fer avec des substances terreuses, particulièrement la silice et l'alumine : aussi l'ont-ils rapproché de quelques minerais de fer auxquels on supposait la même composition, et que l'on doit réunir maintenant au fer
obtenus sur des fers argileux, provenant de divers pays fort éloignés les uns des autres. Le premier échantillon qui ait été examiné au laboratoire de l'Administration des mines:, provenait du pays des Deux-Ponts il avait été désigné sous le nom de mine de fer grise. M.-Drappier , alors élève des Mines et attaché au Laboratoire, en fit l'analyse il obtint de loo parties de cette mine
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oxydé ou à l'hydrate de fer. Ces dernières espèces
n'ont pas plus de rapports entre elles qu'avec celle dont il est ici question, et dont la nature est très-distincte ; néanmoins la confusion qui règne à cet égard dans les ouvrages de minéralogie ne peut être reprochée-avec justice à. leurs auteurs, puisque ce n'est que depuis peu
Silice Chaux Magnésie et alumine. . Oxyde de manganèse. rouge de fer. .
de tems que la chimie a commencé à porter sur ce .sujet le flambeau de l'analyse.
Perte au feu.
-qu'elle contient une forte proportion d'alumine, presque partout ils y ajoutent un minerai très-siliceux et une grande proportion de
castine. On va voir que les uns et les autres sont dans l'erreur sur sa véritable nature. Les analyses dont je vais rendre compte ne
m'appartiennent pas toutes. J'ai cru néanmoins devoir les publier., d'abord pour rendre à leurs auteurs ce qui leur appartient , ensuite pour donner à ma conclusion plus de généralité, en présentant un plus grand nombre de résultats
9,4 O2 0,6 2,4 59,0 29,5 101,1.
La dénomination de fer argileux que des
minéralogistes ont donnée à l'espèce de miné qui nous occupe , et la composition qu'ils lui ont supposée , sont dues probablement à l'apparence qu'elle présente et au gisement qu'elle affecte; Les mêmes causes ont déterminé sans doute les métallurgistes dans le choix du traitement auquel ils la soumettent ; persuadés
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Ce minéral se dissolvait d'ailleurs dans l'acide muriatiqne , avec une effervescence assez vive à l'aide d'une douce chaleur , et la dissolution donnait un précipité verdâtre avec les alcalis caustiques. Ces résultats ne laissaient aucun doute que la masse presqu'entière ne frit une combinaison de fer et d'acide carbonique. L'existence d'un carbonate de fer à cassure
terreuse nous parut un fait curieux ; mais , comme on n'avait joint à l'échantillon, aucune indication de localité , nous le considérâmes comme-une disposition accidentelle, etM. Drap-
pier se borna à en parler dans une' note de son Mémoire sur la composition du fer spathique
(1) journal des Mines , tom. XVIII , note de la pa. 5o.