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SUR .UNE DES ESPCES
DE MINERAI DE FER..
ment prouvée par les différences que présentent les pertes par la calcination, et celles produites par l'action des acides. En effet, la calcination, surtout par une chaleur modérée (1), faisant passer au. maximum la plus grande partie, sinon la totalité, de l'oxyde par la décomposition partielle de l'acide carbonique ; s'ensuit qu'elle devrait occasionner une diminution de poids moins forte que l'action des acides : or, cette moindre perte n'a eu lieu que . pour lo minerai d'Ecosse , et encore la différence ne paraîtra-t-elle point assez forte pour -qu'on .puisse en conclure qu'il n'y a eu de chassé par la calcination que de l'acide carbonique , ou plutôt de l'oxyde de carbone, surtout si l'on observe que, la dissolution ne pou-
empêcher d'admettre une proportion d'eau aussi forte qu'on aurait pu le croire nécessaire au premier aperçu ; il me semble qu'en &valuant à 2 ou 3 centièmes au. plus la proportion de ce principe, et à moitié moins celle- du charbon, ce ne serait pas s'éloigner beaucoup de la vérité : une détermination plus rigoureuse est au reste peu importante relativement au but que je me suis
vant s'opérer qu'à l'aide d'une température
douce, il a dei y avoir une petite quantité d'eau vaporisée, ce qui augmente la perte supposée faite par le minerai pendant sa dissolution. A la vérité, l'existence du charbon dans ces matières contribue à rendre plus considérable la perte par la calcination, puisque cette ,opéra-
tion étant faite en vaisseaux à peu près
clos
( dans un creuset de platine muni de son couvercle), le charbon peut bien réagir sur l'oxygène du minerai ; et cette considération doit cha(r) Je me suis convaincu que la calcination, par une demi et leur- vive et brusque, fait perdre au fer spathique 2quelque
à 3 pour roo de plus qu'une chaleur modérée, forte et prolongée qu'elle soit ensuite. Ceci indique que
la
décomposition de l'acide carbonique par l'oxyde de fer au minimum , et à. plus forte raison par le fer métallique n'exige qu'une chaleur peu considérable.
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proposé.
Maintenant, si l'on considère la nature des produits obtenus des analyses de tous ces prétendus fers argileux, on ne pourra se refuser à les regarder comme des fers carbonatés, ou des fers spathiques terreux, si l'on peut se servir de cette expression, résultat assez curieux sous le rapport minéralogique , et qui fournirait au besoin une nouvelle, preuve de l'existence du fer .carbonaté comme espèce distincte (1). En effet, si l'on retranche des résultats des analyses qui viennent d'être rapportées, la silice et l'alumine qui semblent évidemment provenir des terrains au milieu desquels la combinaison s'est réunie, on retrouve dans les autres principes tous ceux qui entrent dans la composition du fer spathique. Ce prétendu fer argileux a d'ailleurs tous les autres caractères du fer carbonaté, et sa décomposition, comme (1) M. Berthier, Journal des Mines, tom. 27,
477, a fait connaître un carbonate de fer qui affectait lap.forme fibreuse du bois , et qui se trouvait dans un terrain d'al-'
luvion. Mais la forme et le 'gisement semblent indiquer une origine beaucoup plus récente que celle du minéral qui fait l'objet de la Notice.
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