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SUR L'EXISTENCE
pour donner un exemple peu éloigné de Tivoli, citer les bords de Vélino , qui, près de Rieti, et au-dessus de la magnifique cascade de
Terni, présentait l'emplacement de deux lacs remplis, comme celui de Ponte-Lucano , par le dépôt calcaire, au milieu duquel j'ai observé des hélices et des amphibulimes tout - à - fait ...semblables à celles qui vivent actuellement dans les environs. Calcaire On trouve encore le calcaire d'eau douce d'eau douce du départe- très-bien prononcé à Collé, département de ment de l'Umbrone.
POmbrone, dans les vallons du bassin de l'Elsa, lifon petit regarder comme enfermés dans des
rameaux -de l'Apennin, formés de calcaire
marin; il s'y présente à découvert sur une surfade assez considérable au sud de la ville,
tifié en couches horizontales, d'une couleur blanchâtre tirant un peu sur le gris de fumée. Il est dur, compacte, traversé par des cavités irrégulières et des tubulures verticales, et ren ferme des limnées, de petits planorbes et de petites hélices 'analogues à celles qu'on remarque ordinairement .dans cette formation.
Tut coquillier.
A une très-petite distance de ce terrain,
mais du côté septentrional de Collé, on rencontre le tuf ordinaire, qui paraît occuper une assez grande 'étendue le long de la rivière, et qui se retrouve dans un autre vallon aux environs du village de Staggia sur la route de Poggibonsi à Sienne. Ce tuf est ordinairement Stratifié en cdtiches horizontales ; il est quel-
quefois tendre 'et pulvérulent, d'autres fois' assez dur pour être employé-dans la bâtisse , souvent alors il n'est formé que d'un assemyage. de concrétions -fistuleuses. Il contient
DU CALCAIRE D'EAU DOUCE.
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beaucoup de coquilles qui se détachent facilement, et en aussi bon état que si elles étaient fraîches ; j'y ai reconnu deux espèces de Hm-nées , et une grosse paludine, qui sont les unes et les autres a bsolutnent semblables à celles qui
vivent actuellement dans les eaux environ-
nantes. Il y a aussi de petits planorbes carénés et plats .en dessous, que je crois être de jeunes individtts de l'espèce ordinaire. IL est bon de remarquer qu'ici comme ailleurs , malgré la liaison géographique qui existe entre l'ancien calcaire compacte d'eau -
douce, et le tuf ou nouveau calcaire concrétionné d'eau. douce, leurs coquilles ne sont.
pas les mêmes : celles du tuf sont constamment les espèces actuelles, ce qui est d'accord avec
la formation récente de ce dépôt; et avec les .espèces de végétaux qu'on y rencontre; au contraire, les coquilles du calcaire compacte, quoique appartenant aux mêmes genres, sont
'toujours d'espèces différentes.
Je n'ai .point été à même de vérifier si les calcaires d'eau douce de Collé et de Cisterne se prolongeaient sur une grande étendue, et s'ils se retrouvaient dans l'autres lieux de la Toscane et des départemens romains; ce défaut d'observations est le -motif principal qui
m'a déterminé à publier actuellement cette note, dans l'espérance qu'elle engagera les naturalistes distingués qui habitent ces contrées à
s'occuper de cette formation. Le même but me porte également à signaler un autre gîte de ce calcaire , qui m'a- paru beaucoup plus puissant que les deux premiers. Cc