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4/2 'VALEUR DES CARACTiRES 1,13YSIQUES
dans l'esprit des minéralogistes , bien plus qu'elles ne le sont dans le sein de la terre. Elles étaient, dit M. Pelletier, perdues pour nous, ces étonnantes productions de la nature qui sont les véritables archives du globe , et
avec elles , les grandes leçons que l'homme en a pu retirer. Si l'éclat, la beauté , l'utilité de quelques-unes de ces substances , les avaient fait distinguer, on ne les reconnaissait que par une sorte d'habitude, une espèce d'instinct dont
on ne pouvait se rendre raison. Ce n'est que flepuis l'époque heureuse où la minéralogie s'est associé les sciences physiques , que cette
belle partie de l'histoire naturelle a pris un rang distingué parmi les sciences positives.
Depuis ce teins, la chimie, et la physique ont exercé sur la minéralogie la plus heureuse influence , et , dès lors , ces trois branches des sciences naturelles ont presque toujours marché de niveau. L'auteur, après avoir parlé des- services que la chimie etla physique ont rendus à la minéralogie, s'est surtout attaché à faire Voir- que, parmi les caractères qu'offrent les tpropriétés physiques des minéraux, ceux que présente la considération des formes polyédriques qu'allée-
tent la plupart des substances minérales, doivent être distingués et placés au premier rang, en raison de leur constance et de la régularité des lois auxquelles la cristallisation est soumise. Ce n'est cependant que depuis quelques années, comme M. Pelletier le fait observer , qu'on en
reconnaît l'importance; et qu'on Sait en faire un usage raisonné. Autrefois , dit-il , cette
multitude de formes régulières qu'on remarque
EMPLOYS EN MINHALOGIE.
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'avec étonnement dans les minéraux n'étaient regardées que comme des jeux de la nature, et comme un effet du hasard. A cette occasion l'auteur place quelques détails sur les travaux importans que nous devons aux savantes recherches de M. Hatiy ; travaux
qui ont mis cet auteur, si justement célèbre, à portée d'introduire dans l'étude de la minéralogie cette précision et cette justesse qui font le caractère d'une vraie science.
De là M. Pelletier passe à l'exposition des simples caractères physiques des minéraux; caractères qui ne sont pas , à la vérité, d'une valeur aussi grande', pour l'établissement des espèces, que celui qui se tire de la forme, mais cependant qui deviennent d'une utilité majeure,
non-seulement par la facilité qu'on. a de les observer, mais encore par leur exactitude et par leur constance dans- plusieurs espèces minérales.
En effet, dit l'auteur, quoiqu'il ne soit pas toujours possible d'expliquer la relation qui existe entre certains caractères physiques que présente une substance -et la nature de cette même substance , il n'en est pas: moins vrai que ces propriétés se trouvent dans plusieurs minéraux , par cela seul qu'ils sont de même
espèce. C'est ainsi que les tourmalines sont toutes électriques par la chaleur , tandis que les amphiboles-, qui s'en rapprochent beau-
-coup par leur composition et plusieurs .autres propriétés , ne le sont jamais.
Mais, ajoute M. Pelletier, le même genre
de caractère n'a pas un égal degré d'importance
dans toutes les esr3ces. Ici , il est général et