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STIR DIVERSES MACHINES
ITYDRATILTeES.
Les principes de la mécanique en général et de Plrydrol ynam igue en particulier sont bien
connus depuis long-teins, et l'on sent -que ce qu'on doit appeler invention dans ce genre, ne pcut jamais être qu'une nouvelle combinaison de ces principes généraux. On sait de plus que dans l'hydrodyna inique surtoutie sujet est tellement compliqué pour le calcul , qu'il est le plus souvent impossible de savoir à priori quel sera précisément l'effet de telle ou. telle combinaison ; et que l'expérience est absolument nécessaire pour confirmer ou détruire les résultats qu'on s'en était promis. M. Mann oury n'a épargné ni soins ni dépenses pour lever à cet égard tous les doutes. Les commissaires ont été témoins de ses nombreuses
expériences, et par là il a imprimé à ses découvertes la sanction qui seule peut les placer au nembre des connaissances certaines et positives. Le problème général que s'estproposé M. Man.. poury, est celui-ci : Une chute d'eau étant don-
née ,élev.er une portion de ce 'guide au-dessus r/dir par le moyen d'une machine dont du toutedes parties ;soient absolument fixes ; et qui par çonséquent ne renferme ni leviers, ni . . roues, in pistons., ni soupapes ni autres parties quelçonques Mobiles. .
On est bien tenté de croire d'abord ce pro-
blème impossible ,,et nous ne sachons pas grill ait été. entrepris, ou du moins résolu par personne.. En effets, il se présente aussitôt à celui qui vent,s7èn occuper une réflexion qui semble ôter tOute espérance ; c'est que, si une pareille
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inachine était possible, elle pourrait se trouver accidentellement dans la multitude des combinaisons de matières fixes que nous offre la na;turc; d'où suivrait, par exemple, qu'un reser... voir d'eau formé sur la croupe d'une ou dans son intérieur, par les eaux montagne de pluie, pourrait de lui-même produire une fontaine jaillissante au sommet de cette montagne, effet qui semble chimérique, puisqu'à l'aspect d'une source qui se rencontre au sommet d'une tao-n.e nous concluons ordinairement monr tout de suite, que cette source vient par des courarts souterrains de quelques environnantes, plus élevées que la montagnes première: Cependant M. Maunoury parvenu à la solution de ce problème, et de est plusieurs manières qui n'ont rien de commun entre elles ; les faits répondent à toutes les objections, et la théorie laquelle il n'est pas donné de prévoir toujours à la
- vérité, -la confirme au moins toujours,
et sert ordinairement à la généraliser. Malgré la variété surprenante des machines proposées par M. Mannoury, et la complication assez grande de quelques-unes d'entre elles en les comparant avec soin, on reconnaît qu'elles ne sont toutes que des combinaisons diverses de trois moyens principaux, employés ensemble ou séparémen t. Ces moyens sont désignés par M. Mannoury sous les trois dénominations suivantes le siphon intermittent, Phydréole , la cotonne oscillante. Nous nous bornerons à expliquer ici en quoi consiste chacun de ces trois moyens, sans entrer clans le détail de toutes les applications que l'auteur en a faites, ce qui serait infini E2