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Dans d'autres circonstances, les cristaux de la variété quaternaire (Fig. 2) se superposent dans le sens de la hauteur, de manière à former des espèces de piles rhomboïdales , sur lesquelles leur distinction est sensible par les angles rentrons que laissent entre, elles les extrémitésdes faces terminales r, r, de ceux gui se suivent immédiatement. Il est à remarquer que, si l'on se borne .à la considération .de l'aspect extérieur, sans avoir égard à la position naturelle des cristaux in-
dignée par celle de l'axe du solide primitif, chacune des l'ormes représentées ( Fig.
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DE rER OXYD.
SUR DES CRISTAUX PIC1NES
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et 3)
pourra être conçue comme un prisme rhomboïdal. obtus à sommets dièdres. Dans la première (fig. 2) , les pans répondent à 111, M, et les sommets à r, r; dans la seconde (fg. 3),
ce serait l'in verse qui aurait lieu les faces r, r, 'feraient la fonction de pans, et les faces 111,M, celle de faces terminales. Le fer sulfuré blanc est distingué du fer sulfuré ordinaire par la facilité avec laquelle il se
convertit spontanément en fer sulfaté. Mais il participe de la disposition prochaine qu'a ce dernier à passer , dans certaines circonstances,
à :l'état de fer oxydé. J'ai des groupes de la variété péritome qui ont pris entièrement cet état, sans rien perdre de la régularité de leur' forme. J'ai observé un morceau couvert prismes rhomboïdaux du même fer, qui ont visiblement une semblable origine. Les bases de ces prismes, quoique bombées , portent l'em-
preinte de la variété quaternaire. En exami'liant ces mêmes prismes, on, voit que chacun d'eux est un assemblage de prismes plus courts
empilés les uns sur les autres , et dont les bases laissent entre elles de petits intervalles aux en-
droits de leurs angles aigus. Je ne dois pas omettre de citer une observation du célèbre Romé de l'Isle , relative à des groupes de pyrites en crêtes de coq, qui se trouvaient dans sa collection, et dont il dit que les uns étaient entièrement à l'état de fer hépatique, taridis que les autres étaient encore pyriteux vers le
centre des lames qui les composaient ..(1). D'après les détails dans lesquels je viens d'entrer, et dont le Mémoire rédigé par M. de Jussieu renferme une grande partie, je pense que ceux qui liraient attentivement , d'abord ce Mémoire, et ensuite celui qu'a publié M. Calnrelet , auraient bien de la peine à se défendre de l'idée que les cristaux décrits par ce dernier ne sont autre chose que des épigénies provenant, d'une altération, du fer sulfuré blanc. Seulement on pourrait hésiter entre les 'deux modifications que l'on voit (fig. 2 et 3), pour savoir à laquelle appartiennent les pris-tank don t il s'agit, quoique la description gifileUdonneà semble être plus susceptible de s'appliquer la dernière , à raison de ce qu'il dit de la forme très - aplatie des prismes et de l'angle très-aigu de leurs bases. On jugera aisément combien j'ai dû désirer d'observer par moi-même les cristaux dont s'agit, et d'en faire une comparaison exacte dans ma collection. avec leurs analogues placés Conseiller d'Etat à vie, M. le comte Laumond, (1) Cristallogr. , t. III, p. 275 et 276.
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