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SUR LES CRISTAUX DE PYROXI.NE
àES ENVIRONS DE NEW-YORCK.
nommée octovigésimale (1). Ainsi cette loi qui ne serait qu'hypothétique dans le cas présent, existe réellement parmi celles qu'a offertes le pyroxène. Lorsque la géométrie a prononcé sur le rapprochement de deux substances, on doit revenir aux caractères physiques, tels que la pesanteur spécifique et la dureté, qui avaient d'abord été écartés, Comme n'étant pas faits pourpre') dre l'initiative, soit parce qu'ils peuvent varier jusqu'à un certain point, relativement à-un même minéral ,,par l'effet des principes hétérogènes qui -altèrent la pureté de celui-ci , soit parce qu'il n 'est pas rare de rencontrer des substances très-différentes qui les possèdent à peu près au même degré. Leur relation avec les caractères géométriques consiste en ce qu'ils sont censés confirmer les indications de ces derniers, en ne les contrariant pas. J'ai trouvé pour la pesanteur spécifique des nouveaux cristaux environ 3, quantité qui doit
ordinaire , qui est -à peu près de 3,2. De plus, ils raien t le verre avec la même facilité que le fait le pyroxène. Enfin ils se rapprochent, encore de ce minéral par le vif éclat de leur fracture. Si ces. cristaux Appar tiennent ,au pyroxène, comme il ne me4)arait -pas possible d'en don-ter, il en résulte Un motif de plus en faveur du rapprochernentsle l'alalite et de la mussite -avec le .-même minéral. On est .moins surpris des différences quiCeIdstent entre .cesderniers
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être trop faible de quelque chose , parce que -ces cristaux sont enduits, à quelques endroits, d'une matière étrangère, dont les parties laissent entre elles des vacuoles, et que je n'ai osé en détacher, dans. la crainte de les endommager. -Ainsi, on est fondé à croire que , s'ils étaient réduits à leur matière. 'propre , leur pesanteur spécifique serait égale celle du pyroxène (I) Annales du Muséum d7HiSt. nat. , t. XI, p. 82 et Journal des Mines, vol. XXII/ , p. /51. Cette variété appartient à la substance appeLe alalite par M. de Bon,
voisin , et dont j'ai prouvé au même endroit l'identité avec le pyroxène , qui m'avait d'abord'échappé.
cris taux gtle pyroxène, lorsqu'on yoiteles corps -.qui, ayant d'ailleurs les mêmes propriétés géométriques et physiques, présentent denouvelles differences également frappantes. .QI croira ,p.us volontiers que le p-yroxerie,soiksysceptible -d'une grande variation dans ses cagaotères;extérieurs , qu'on ne sera porté :à.,Aclul' egre une -nouvelle espèce, chaque fois qu'.i.1-,se.,iprésenlera un corps qui, sous "un josp,ent:clifférent , offrira la molécule et toutes les qualités physiques 'du pyroxène (1). Plus les observations se -multiplieront en minéralogie, plus. elles feront
.ressortir une vérité à laquelle une me paraît
pas que l'on ait fait assez d'attention; c'est que les circonstances locales peuvent produire sur les minéraux des effets encore plus marqués que ceux qui résultent de la nature du climat, (1) Je me propose de revenir dans un autre Mémoire sur le rapprochement des diverses substances que j'ai associées
au pyroxène, et spécialement sur celui de la sahlite , qui me paraît mieux démontré que jamais, d'après les résultats -que m'ont fournis des cristaux dont l'authenticité ne peut kre révoquée en doute.