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SUR LES MACHINES
A VAPEVII.
servir à rôtir. - Un tube adapté au couvercle du vase conduit la vapeur sur les ailes d'une petite roue qui fait mouvoir plusieurs roues d'engrenage, -.et imprime par lenr moyen un mouveinent de rotation à la breche... II ne parait pas que la machine' de Branca , destinée à mouvoir des pilons, ait jamais - été
'évidemment l'idée mère des machines à vapeur,, consiste en un vase sphérique qu'il représente placé sur le feu. Ce vase est percé de deux ouvertures : l'une sert pour introduire l'eau, et on la ferme par un robinet ; l'autre reçoit un tube qui plonge par son .extrémité inférieure dans l'eau du vase , et s'approche du fond sans le toucher. L'auteur observe que , quand le vase est échauffé convenablement, toute l'eau s'élève et sort par le tube. Il dit ailleurs , que la -
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exécutée, en .grand. Il est, aisé de remarquer
qu'elle ne produirait que des effets très-bornés: car, '1°. la vapeur ne sort pas du vase avec toute la vitesse due à sa force élastique, mais. seulement avec la vitesse due à la différence des
forces élastiques de la vapeur et de l'air extérieur. 2.. Elle se refroidit en traversant l'air pour frapper les ailes de la roue. 30 Enfin elle agit ici par son choc, c'est-à-dire, avec le plus de perte.
Cette manière d'employer l'action de
la.
vapeur n'est donc pas la plus convenable, quand
.on veut épargner le combustible ou en tirer le plus grand parti qu'il est possible. Mais l'in-
vention de Branca n'en est pas moins digne
d'être. citée dans l'histoire des machines à vapeur , et l'auteur italien a une priorité de 34 ans sur le Marquis de V orcester. Le second ouvrage que j'ai annoncé est celui
de Salomon de Cous, imprimé en 1615 , et intitulé : les Raisons des fopces mouvantes.
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vapeur aqueuse redevient eau-, et que le. poids
de l'eau, provenant de la vapeur condensée,
est précisément égal au poids de cette vapeur.. On a imprimé à Paris, en 1624 une nouvelle édition des Raisons des .farces mouvantes
de Salomon de Caus, ingénieur et architecte du Roi. Mais elle ne présente aucune addition à la machine à feu décrite dans l'édition de 1615.
Les détails que je viens d'exposer rapidement, n'ajouteront rien, sans doute, aux connaissances actuelles sur les machines à vapeur, et ne contribueront point à leur perfectionnement : mais peut - être ne seront- ils pas sans intérêt pour tout Français ami des sciences et de son pays.
L'auteur s'exprime ainsi au commencement
du chapitre 3'.
cc Le troisième moyen de faire monter l'eau D) est par l'aide du feu dont il se peut -faire 3.) diverses machines. J'en donnerai ici.. la dé»-monstration d'une. D) La machine qu'il décrit , et qui renferme
Explication des figures extraites des ouvrages de Branca et Salomon de Caus.
Pl. V, fi'. 1, a. Chaudière surmontée d'une tête b, et placée sur un foyer c. x 3.