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SUR L'AFFINAGE
DE LA FONTE.
globules agglutinés. Indubitablement tonte la gueuse aurait formé des loupes si j'avais été plus habile ; mais cette manutention demande beaucoup de force : il faut donc recourir aux personnes endurcies à ce genre de fatigue. Les ouvriers bergamasques, voulaient répéter le, procédé que j'avais pratiqué, mais inutilement.
sa petite base. On a reçu la fonte dans ce creu-
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Tantôt ils enfonçaient les ringards dans la
brasque , et d'antes fois ils n'avalaient que les scories. Ce fut en vain qu'ils cherchèrent à of) tenir le fer de la gueuse par une seule opéra.L tion. Je fis forger les scapolons que j'avais tenus dans mon premier essai , et le fer qui en résulta était mélangé de grains et de nerfs. Ti se
découvrait facilement, et on le reconnut pour être d'une bonne qualité. Parmi les scapolons , il s'en trouva un d'acier à grains fins très-homo
gènes. Il paraît que cette fonte eût donné un fer excessivement doux et nerveux , si elle avait été élaborée par un bon ouvrier. Le inélange des grains et du nerf dans une même barre provient de ce qu'il n'a pas été travaillé d'une manière uniforme. L'impossibilité de former les ouvriers dut né-
cessairement faire naître l'idée de modifier
procédé bergamasque pour économiser le com-
bustible et la main-d'uvre. Je vais décrire les changemens opérés dans chacune des trois opérations de l'affinage. Première opération.
Dans la première on a pour objet de décuire une partie du carbone contenu dans là fonte ; en conséquence, on a construit sur la voûte de la cillée du haut fourneau un creuset composé de, quatre plaques, de manière à fbrmer, une pyramide quadrangulaire posée sur
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set, et, en la brassant fortement avec une branche
de bois vert, on a rempli le but que l'on s'était proposé. On peut même ajouter, comme en premier lieu , des battitures pour faciliter l'oxydation , et par suite la -décarbonisation. La fonte se réduit en grumeaux, que l'on projette tout autour du creuset, afin de l'exposer a un grand courant d'air. Cette manutention n'occasionne aucune dépense dans la maind'oeuvre, puisqu'elle s'exécute par les ouvriers du haut fourneau ; tandis que précédemment on y employait les deux affineurs, et on brûlait pendant trois heures et demie du combustible pour faire la fonte.On a construit provisoirement, dans le voisinage du haut fourneau, un foyer analogue à celui dont on se sert dans l'affinage , mais beau-
La %eraltde
opération,
coup moins profond. On le brasque à l'ordinaire; on y jette quelques charbons, et ensuite les, grumeaux ou grenaille mêlée avec du poussier de charbon. On conduit l'opération comme précédemment, et elle s'exécute par un simple manoeuvre. Un seul ouvrier peut coutiser environ quinze quintaux de gueuse par jour avec quelques livres de charbon. Je -ne fais point mention du poussier employé, puisqu'il ne peut servir à aucun autre usage. Cette opé-
ration présente donc de l'économie dans la main-d'oeuvre , puisqu'un simple manuvre remplace les deux affineurs.
Les coutis qui proviennent de l'opération
précédente sont transportés aux forges des Valettes pour y subir l'affinage proprement dit. Cette opération se conduit comme à. l'ordi-
Troisième opératio».