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SUR L'AFFINAGE , etc.
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Le fer que l'on obtient est très-bon , et jouit de
toutes les propriétés d'un fer doux et très-
nerveux. Il est nécessaire d'ajouter que le creuset où l'on affine ne convient nullement , et que la distance de la tuyère au contrevent est trop petite. On pourra peut-être encore apporter quelques changemens avantageux, lorsqu'on donnera au creuset d'autres dimensions. Il serait à désirer que l'on remplaçât l'affinage bergamasque, le seul connu dans un grand nombre de départernens français et italiens, par celui que je viens de décrire. Les succès obtenus dans un premier essai me font croire (lue les maîtres de forges pourront, à chaque instant, y apporter des améliorations. On pourrait alors doubler le nombre des usines, en ne consumant pas davantage de charbon que pour. celles qui existent.
ANALYSE De divers échantillons de la Jilize de cuivre nommée vert de cuivre ferrugineux par les Minéralogistes étrangers ; Par M. VAUQUELIN.
ON connaît depuis long-tems une mine de cuivre dontM. Werner et les autres minéralogisres allemands ont fait une espèce particulière , sous le nom de Eisen Schiissiges Kupférgriin, vert de cuivre ferrugineux, et dont
ils indiquent deux variétés
,
l'une scoriacée
( schlackiges ), l'autre terreuse (erdiges ). Cette espèce est distinguée , dans leurs méthodes, d'une autre qu'ils nomment simplement Kupfergriin, et qui a été regardée comme une ma-
lachite terreuse par plusieurs minéralogistes dont M. Haiiy a suivi l'exemple (1). Mais les savans étrangers séparent aussi cette dernière de la malachite ou du cuivre carbonaté vert.
MM. Brong,niard et Delamétherie (2) ont consi-
déré les trois substances dont nous venons de parler, comme des variétés d'une même espèce, à laquelle le premier donne le nom de malachite, et l'autre ,. celui de cuivre vert carbonaté. (i) Traité élémentaire de Minéralogie, tom. II, p. 222. (z) Levons de Minéralogie données au Collége de France, tom. II, p. 123.
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