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SUR LE,S"PROCDS EMPLOYIS
leurs assez légère pour pouvoir être séparée en
grande partie du minerai par le lavage ; ce qu'on ne pouvait espérer d'obtenir avant le grillage, à cause du peu de différence de pe-
sauteur spécifique de la pyrite et de la galène. Celle-ci n'éprouve pas un grand changement dans le grillage, parce qu'étant à gros grains dans là pyrite, sa surface se recouvre d'une couche de sulfate de plomb, qui défend ensuite le reste de l'action décomposante de l'air à la température du grillage, qui est très-éloignée de celle qui serait nécessaire pour occasionner la fusion de la galène. De plus, à mesure que le feu gagne, et surtout dans le commence-
ment, la galène éclate, s'éparpille ; et, en
tombant sur le sol, se soustrait pour la suite à l'effet du grillage. Voilà pourquoi on observe, en démontant les grillages, que la mine la plus riche se trouve en-dessous. Si le minerai était répandu en grains fins dans la gangue, cette opération ne vaudrait rien , ou du moins on ne pourrait plus laver avant la fonte le minerai grillé, parce que la galène en serait sortie toute convertie en poudre blanche. La perte qui ré-
sulte de cette cause ne se fait guère sentir à
Védrin , qu'en ce que l'eau de lavage sort toujours un peu blanche.
La forme du fourneau m'a toujours paru avantageuse ; d'abord, le minerai placé à: la surface' supérieure perd l'eau et les gaz qui y sont combinés ; il se désoufre en Partie , eese réduit a. mesure qu'il descend ; et quand il arrive à la tuyère si quelques portions tombent dans le creuset sans être bien fondues, l'action du vent jointe à celle des principes contenu
AUX MINES DE PLOMB D
VRDRIN.
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dans le bain de scories suppnsées bien liquides, achève de les épurer et d'en précipiter le métal. Le fourneau étant entièrement- fermé par le bas, il ne. peut se produire de volatilisation que par le haut ; aussi le, plomb obtenu .paroîte il être proportionné à .la richesse du minerai employé, tandis que les scories sortent trèspauvres. Il semble donc que si l'essai de la cheminée destinée à recueillir le sublimé qui se fait
à la partie supérieure réussit, on n'aura plus rien à désirer. Les 2 pour leo de plomb que retiennent les scoriessont trop peu de chose pour qu'il soit
raisonnable de chercher à les. en retirer ; il. -n'y aurait d'ailleurs pour cela qu'un seul moyen à emPloyer ; ce serait de les piler, de les griller, soit au fourneau à réverbère, soit à l'air en les mélangeant avec de la poussière de charbon, et de les fondre ensuite dans un haut forneau., où l'on obtiendrait à la fois du plomb réduit, et de la fonte de fer probablement d'assez mauvaise qualité. Car si je n'ai pas eu de plomb en petit, en opérant comme pour un essai de fer, c'est qu'il s'est volatilisé. Le même traitement pourrait être appliqué aux crasses qui s'attachent sur la taque de fond et aux crasses demi-ductiles. Mais le grillage de ces matières devrait probablement s'effectuer sur des morceaux d'un petit volume que l'on obtiendrait facilement, èn les frappant au marteau quand elles-sont encore rouges. Les analyses des schlammes et de l'oere massif ont indiqué des traces de zinc qui se retrouve en oxyde dans le sublimé ; ainsi il se dégage par Dd4