Journal des Mines (1813, volume 33) [Image 239]

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DE L'OXYDE DE CHROME.

SUR LÀ PRIPARATION

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avait une certaine quantité d'oxyde mis à nu ;qui colorait ainsi la masse. Mais le chromate de potasse neutre est à peine décomposé par

d'alcali, l'alumine, en se précipitant, entraîne encore une petite quantité du même -oxyde que l'on rend 'sensible - en faisant fondre le

pour pouvoir être décomposé par ce moyen. Lorsque la masse est verte , ce qui arrive plus fréquemment quand le chromate à déjà été traité plusieurs fois , elle donne , surtout à froid , une dissolution d'un vert si foncé qu'elle paraît noire. Par l'ébullition ,- la couleur verte disparaît , et la liqueur devient jaune. Il se précipite en même teins des flocons bruns qui se dissolvent dans l'acide sulfurique en donnant une liqueur d'un rouge foncé et qui traités par l'acide muriatique , donnent de l'acide muriatique oxygéné , etc. On voit-donc que la couleur verte de la matière qui a subi l'action du feu et de la liqueur qui en pro-

ganèse en combinaison triple. Maintenant , si l'on emploie ce chromate de potasse pour préparer le chromate de mercure, l'on pourra encore obtenir un. précipité d'un -beau rouge en faisant Usage d'une dissolution -mercurielle très-acide, et en versant un excès de cette dissolution. Dans ce cas, le manganèse reste en dissolution , et le précipité n'en retient pas sensiblement. Mais, si l'on met an excès de chromate de potasse , le précipité est

la plus haute température , et celui qui se forme dans cette opération est trop alcalin

vient , ne tient point à l'oxyde de chrome mais au peroxyde de manganèse qui se trouve par fois en assez grande quantité dans le chromate de fer.. Le manganèse y est à l'état de peroxyde comme dans le caméléon minéral, puis-que les acides donnent avec cet oxyde des dis-

solutions d'un rouge très-foncé. . Si, au lieu de porter à l'ébullition la liqueur' verte , on l'abandon* à elle-même dans un bocal-fermé, elle passe peu à peu au jaune en laissant _déposer un précipité blanc pulvérulent, composé d'alumine et de peroxyde de manganèse.

Lorsque le liquide est devenu d'un jaune

d'or , et qu'il ne dépose plus rien

,

il contient

encore du manganèse. Si on sature l'excès

précipité avec de la potasse (caustique. Mais la liqueur contient tonjours de- l'oxyde de man-

plus on moins jaune, et contient du manganèse.

Ce chromate calciné donne un oxyde dont la couleur est d'autant plus foncée que la quantité de manganèse qui s'y trouve est plus grande,

et qu'il a été plus fortement chauffé.: il peut être assez foncé pour paraître noir. En privant contient, il decet oxyde de la potasse vient d'an vert-olive. Mais, si la proportion de

mang,anèse'n'est pas trop considérable, l'oxyde

est d'un vert-pré très-agréable. Si l'on examine maintenant les couleurs produites sur la porcelaine par ces oxydes de couleurs différentes , on voit que l'oxyde pur ne donne que des tons pâles ( an grand fui ) qui tirent plus ou moins sur le jaune , selon le degré auquel là pièce a été 'soumise. L'oxyde presque noir dorme un vert sombre et terne.

Enfin celui qui tient assez peu de .manganèse et de potasse, pour paraître d'un vert pré après

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