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ORGUES GI4)LOGIQU ES
DE LA COLLINE .DE SAINT-PIERRE.
il croit qu'elle a de l'analogie avec celle des cavernes qui sont si abondantes dans les Montagnes de l'Illyrie , et qui communiquent probablement avec les entonnoirs ; il remarque aussi que ces entonnoirs ne diffèrent que par le défaut d'intermittence , des gouffres du célèbre lac de Circkniz en Carniole. On connaît les phénomènes de ce lac, dont il y aune description détaillée dans l'intéressant dictionnaire de géographie physique de M. Desmarest ; et l'on sait que tous les ans il perd assez régulièrement ses eaux, qui s'engouffrent dans des espèces de bassins ou de creux qui existent au fond du lac. Plusieurs de ces creux se terminent par des trous assez larges ; mais quelquefois ces- trous sont si petits , que l'eau y 'passe comme à travers un crible, et que tout le poisson demeure à la surface. Les eaux se rendent, par ces gouffres , dans de grandes cavités souterraines , et reparaissent proba-
» Ces puits doivent leur origine au tourbillon) Peinent des eaux aux époques où elles charient de gros sables et des cailloux roulés. Les parties du terrain sur lequel tombe la nappe d'eau ,sont inégalement entamées paria chu te de l'eau. Une fois qu'il s'y est formé quelques » cavités, les sables et les cailloux y tombent » y séjournent et finissent, -à l'aide du mouvement circulaire qui leur est continuellement
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blement au jour par la grotte de Planina, où
elles forment la source de la Laybach. On suppose aussi que ce sont des cavités souterraines eplacées dans la montagne de Javornick., à un niveau supérieur à celui du lac, qui fournissent
l'eau qui, après le dessèchement, revient par -des ouvertures particulières, avec une telle rapidité, que le lac est quelquefois rempli en moins de vingt-quatre hein-es. M. Cordier, enfin, m'a communiqué des
observations qui se rattachent aussi avec celles qui précèdent : cc Les parties inférieures, des cataractes et des cascades, (lit ce naturaliste, présentent ordinairement des puits circulaires , dont les parois sont plus ou moins lisses.
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» imprimé, par former des cavités plus ou moins » profondes, suivant la tenacité de la roche.
» La cataracte de Saint-Juery ,près , » département du Tarn, a 17 mètres de chute : elle passe sur des bancs de sehiste argilloquartzeux primitifs , dans lesquels on voit lorsque les eaux sont basses, une foule de puits verticaux, parmi lesquels plusieurs ont trois à quatre mètres de profondeur , et cinq
décimètres de diamètre. Leurparois Sent polies. Il. est à remarquer que la roche est dure et tenace. » Au rapport des voyageurs modernes, parmi
lesquels je citerai M. Machire , _très-habile Minéralogiste angio - américain, le fond, du fleuve Saint-Laurent entre les lacs Erie et Ontario , présente une foule de puits d'une très-grande dimension, creusés dans la roche calcaire secondaire à bancs horizontaux, qui compose d'ailleurs tout le pays environnant. La canse de ce phénomène n'a-point échappée aux sauvages; elle est faCile à découvrir, en observant les effets actuels de la, chute
de l'eau à la cascade de Niagara, au pied de laquelle commence cette portion du fleuve. L'eau de la cascade y creuse actuellement des