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SUR UNE NOUVELLE MACHINE
posée depuis tant de siècles à ces infortunées princesses. Le modèle sur lequel M. Maunoury a fait devant nous ses expériences , consiste principalement, comme on vient de le dire, en une cuye dont le fond est percé d'un trou à son milieu. Cette cuve cylindrique, et à peu près aussi haute que longue, est .de fer-blanc. Elle est fixée à un axe, ou essieu vertical, de fer qui passe au milieu du trou dont nous avons parlé, en laissant tout autour une couronne par où s'échappe l'eau à mesure qu'elle afflue dans la
cuve. Cet axe tourne avec la cuve sur un pivot, et est retenu en haut par un collier. L'objet que s'est proposé M. Maunoury a été
cuve, que l'eau affluant par .le haut dans la vive, la certainequantité. de force avec mie parties solides de transmet tout entière aux machine , pour être employée ensuite, par celle-ci, à-produire un effet utile quelconque, sauf la petite quantité qui est absolument nécessaire à l'eau pour s'échapper par l'orifice du fond. Or, voici comment l'auteur a atteint son but. A l'axe de la cuve et dans son intérieur, il a fixé un tambour, aussi de fer-blanc, concentrique à cette cuve, et fermé par des fonds en haut et en bas. Ce tambour, qui tempe avec la cuve, en remplit presque toute la capacité ; il règne seulement tout autour , entre l'un et l'autre, un petit espace de quatre à cinq centimètres; cet espace s'étend entre le fond de la cuve et le fond de dessous du tambour, mais il y est encore plus resserré, et s'y trouve partagé en plusieurs cases par des diaphragmes
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HYDRAULIQUE.
dirigés de la circonférence jusqu'à l'orifice dont
nous avons parlé : mais ces diaphragmes ne
s'étendent point entre les parois cylindriques de
la cuve et du tambour , et les cases dont nous avons parlé communiquent avec l'espace annulaire compris dans ces deux parois. L'eau arrive , comme rions l'avons dit, par le haut entre ces deux mêmes parois, au moyen
d'un ou plusieurs tuyaux par o'i elle coule
d'un réservoir placé au-dessus. Le bas de ces tuyaux répond au niveau de l'eau dans la cuve, et ils sont dirigés horizontalement et tangentiellement' à la circonférence moyenne , entre celle de la cuve et celle du tambour : la vitesse
de l'eau acquise par sa chute le long de ces tuyaux , fait prendre à la machine , autour de son axe, un mouvement qui s'accélère peu à peu , jusqu'à ce que la vitesse de l'eau, dans
l'espace compris entre la cuve et le tambour soit la même que celle de l'eau qui vient du réservoir; de manière qu'il n'y a plus aucun-choc sensible de l'eau affluente contre celle .qui est contenue dans la machine.
Ce mouvement circulaire imprime à la masse
- d'eau comprise entre les deux surfaces cylin-
driques de la cuve et du tambour, une force
centrifuge avec laquelle elle presse du dedans au dehors la paroi de la cuve. Cette force centrifuge agit pareillement sur la portion d'eau comprise dans les cases. formées par les diaphragmes du dessous de la machine, mais de
- moins en moins, à mesure qu'on approche du
centre. La masse totale de l'eau est donc animée par deux forces qui se combattent, savoir : lape-
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