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SUR LA IdFLEXION mi éALORIQUE.
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SUR LA. IdFLEXION DU CALORIQUE.
lesquels le calorique est sous forme rayonnante, on raisonne, le plus ordinairement, comme si l'on avait d'abord supposé absolument froid le milieu où se développent ces phénomènes ; mais une semblable supposition ne pourrait
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un double centre d'oit partaient et vers lequel tendaient, de tous les côtés , de suites non interrompues de rayons de calorique (1). Il suit de là qu'on devra ci,27ncevoir que de chaque
point du milieu U, il part autant de rayons que des points des corps a, b, c, d, etc. ; et,
-être faite , à cause des corps environnans , dans le cas même où le milieu dont il s'agit serait sans chaleur. Pour le prouver, imaginons plusieurs corps, a, b, c, d, etc., à une température T, et placés dans l'intérieur d'une grande sphère dont la surface aurait un pouvoir réfléchissant absolu; imaginons de plus que l'in térieur'de cette
à cause que la quantité de calorique rayonnant que ces corps envoient dépend de leur température T, les choses se passeront, pour ce qui
ment froid , et qui , n'étant point du tout conducteur du calorique , laisserait cependant un libre passage aux rayons de ce fluide (1). Les
rait un pouvoir réfléchissant absolu, et qui serait placé au milieu d'un espace E, dont tous les points se trouveraient à une même
sphère soit occupé par un milieu U absolu-
corps a, b, c, d , etc., s'enverront continuelle-
ment des quantités de calorique rayonnant, et leur température ne changera pas, puisque, par Phypotliese , rien ne pourra se perdre. Le milieu Usera traversé, dans toutes les directions imaginables , par des rayons de calorique , et il ne s'échauffera pas , parce que le calorique conservera sa forme rayonnante. On pourra dire des points du milieu U, ce que M. Haiiv, dans son excellent Traité de Physique , a dit des points d'un espace quelconque , savoir : Que chaque point de cet espace était comme (i) L'air est, comme on sait , traversé dans tous les sens, avec une extrême facilité , par les rayons du calorique , et cependant il est un Mauvais conducteur de ce fluide ; devenait toujours de moins en moins conductene , on finirait par avoir le milieu que nous supposons ici.
concerne le calorique rayonnant, comme si les corps a , b , c, d, etc., étant supprimés, le milieu U, au lieu d'être absolument froid,
était lui - même à la température T de ces
corps.
Maintenant, supposons un corps A qui au-
température T; il sera indifférent que la température 11 de A soit plus élevée ou plus basse que la température T, parce qu'il ne pourra pas entrer, et il ne pourra pas non plus sortir, de calorique de ce. corps. Les rayons du calorique, qui se réfléchiront, d'un certain côté sur la surface de A , et qui seront sur les prolonh" emens de ceux qui tomberont du côté opposé , devront être regardés, à cause que tous les points de E sont à la même température, comme formant, avec ces derniers , autant de rayons uniques , qui auraient librement
traversé l'espace e qu'occupe le corps A. Il (I) Voyez le Traité de P hysique de M. Haüy, tom. 1,,g. 84.
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