Journal des Mines (1813, volume 34) [Image 127]

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ANALYSE DE DEUX "vARdTS

Il est prebable que M. Proust a élevé un peu trop haut la quantité d'acide carboni-

que , et qu'il a négligé de déterminer celle de Note dont le contenu m'a été fourni' par FlAiiy.

Les cristaux qui ont servi à l'analyse précé-

dente faisaient partie de ceux qui ont été

,

découverts , l'année dernière , à Chesss: , près Lyon. Le cuivre carbonaté bleu y forme .des dont les groupes d'un_ volume considérable millimi,tres on un cristaux ont quelquefois 22 pouce d'épaisseur , et même davantage. On. isolés trouve aussi de ces cristaux qui sont erdinairle et très-réguliers. Leur forme la pluslégèrement est celle d'un prisme rhombc4a1 saillans au oblique , dont les bords les Moins contour des bases et les angles aigus sont remplacés chacun par une facette. Les groupes sont souvent recouverts de fer oxydé brun terreux, que l'on fait disparaître par le lavage. La substance qui leur sert de gangue , autant que l'on peut en juger d'après quelques echantilions , est un mélange confits dé grains de une partie est quarz et de feldspath , dont et l'antre a passé l'état lamellaire , encore à Le cuivre carbonaté vert acà l'état argileux. sons la forme qui est bleu , compagne °celui belle couleur (Vénied'aiguilles soyeuses d'une l-iule. On a retiré du même endroit des masses de cuivre oxydulé laminaire , d'un éclat trèsvif , ee des cristaux de la même substance de

DE CARBONATE DE CUIVRE.

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diverses formes , dont l'une est celle du solide cnbo-octaèdre. M. Jars , concessionnaire de la mine de Chessy , et dont les attentions éclairées se 'portent sur tout ce qui peut en faire prospérer,. l'exploitation , a vu dans la découverte dont il s'agit, une occasion de contribuer aux pro-grès de la minéralogie elle-même. Il a ,eu bonté d'envoyer à M. Haiiy de beaux groupes de ces cristaux solitaires du cuivre carbonaté bleu , et de toutes les substances qui l'accompagnent, et que nous venons de citer. M. Haiiy a reconnu que la forme primitive des cristaux dont il s'agit est un octaèdre très-différent de ceux que présentent plusieurs-des autres mines de cuivre. Il a aussi déterminé , d'après sa théorie, les lois de décroissement d'où dépendent les diverses formes secondaires qu'il a été à portée d'observer. Il resterait à com-

parer la molécule du cuivre carbonaté vert

avec celle du cuivre carbonaté bleu. Mais jusqu'ici M. Haiiy ,n'a eu pour terme de comparaison que des fragmens d'aiguilles de cuivre carbonaté vert. Les observations qu'il a faites sur ces fragmens ont indiqué une analogie de structure entre les deux substances. Mais,pour prononcer sur la réalité de cette analogie, qui semble être annoncée d'avance par la conformité -des deux - analyses , il faudrait des cristaitx déterminables de cuivre carbonaté vert. .0n sait qu'il en existe à Rheinhreidbach près Cologne, dans le même endroit où l'on. trouve le cuivre phosphaté. Si M. Hati-y peut

s'en procurer , il reprendra son travail sur hgtn n ces : et,,lOrS-