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IN-FLUENCE DE LA PRESSION DE L Am-
SUR LA. CRISTALLISATION DES SELS.
en laissant refroidir celle-ci dans un espace vide ; mais On obtient aussi le môme résultat en la laissant refroidir sous la pression de l'atmosphère, pourvu qu'on recouvre sa surface d'une couche d'essence de térébenthine. Ce moyen, qui est aussi très-efficace pour retarder la congélation de l'eau , est d'une exécution très-facile: On prend un tube de verre de un à deux centimètres de diamètre , et fermé à l'une de ses extrémités ; on y verse une dissolution bouillante et saturée de sulfate de sonde, et on la recouvre aussitôt d'une couche d'essence de térébenthine. La dissolution ne cristallisera que rarement par le refroidissement, et même par l'agitation : un courant de fluide - électrique , Ou deux 'filets de platine communiquant aux pôles d'une pile , ne produiront encore aucun effet ; mais un cristal
de l'air , je l'ai chargée d'une colonne de mercure de deux mètres, sans qu'il s'y soit déposé
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qu'on -y laissera tomber, une baguette de verre qu'on y introduira , détermineront presque constamment la cristallisation : une baguette de fer sera souvent employée avec avantage
inaiS son effet ne sera pas aussi certain que
celui du verre. Si, en. diminuant la pression de l'air, on augmentait le pouvoir dissolvant de l'eau , il firti drait qu'en augmentant la pression à la Sur--
face d'une 'dissolution saturée de sulfate dé' soude, on déterminât' la précipitation d'une partie du sel ; mais il n'en est pas ainsi. J'ai pris un tube de Mariote ; dont la grande branche avait deux mètres .de longueur; et, ayant introduit dans la plus courte une dissolution de sulfate de soude saturée à la température
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aucun cristal , même au bout de plusieurs jours. " Comme on ne saurait cependant révoquer
en doute que l'air agit d'une manière quelconque sur la cristallisation du sulfate de soude,
puisque celle-ci s'opère presque constamment à l'air libre , tandis que dans le vide elle n'a lien que dans des circonstances particulières supposé, pour expliquer ce phénomène, que
l'eau ayant la propriété de dissoudre l'air, et ayant perdu celui qu'elle tenait en dissolution par la chaleur que j'avais employée pour dissoudre. le sel , il était possible , lorsqu'elle était refroidie, reprit celui qu'elle avait perdu par la chaleur , et que l'absorption de cet air précipitât une partie de sulfate de soude
par la même cause qu'un sel en précipite un autre de sa dissolution. Pour vérifier cette conjecture, j'ai introduit dans un flacon rempli d'eau privée d'air par l'ébullition , et renversé sur le mercure , une bulle d'air occupant la quatorze-centième partie de la capacité d'un vase. Au bout de douze heures la bulle avait peu diminuée, et au bout de quatre jours elle n'était pas entièrement absorbée. Une absorption aussi lente ne peut expliquer la cristallisation du sulfate de Soude, quand à une dissolution concentrée de ce sel dans le vide on ajoute un peu d'air. Je remarquerai cependant que, puisqu'un cristal déterL mine la cristallisation , il serait possible que l'absorption de l'air, si petite qu'elle soit dans. -
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