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DU SIMPLON.
SUR LA GPOLOGIE ËT LA MINIhIALOGIE
La mine se présente à l'état de cuivre pyriteux répandu avec plus ou moins d'abondance dans sa gangue. Elle est apportée, sans cassage préliminaire , vers les moulins d'amal-
gamation. Là, elle est cassée à la main indistinctement , pour jeter dans un moulin ordinaire pour être réduite à l'état de sable, de
schlich. Ce sable ne subit aucun lavage particulier , et on le porte de suite dans les moulins avec le mercure nécessaire. On voit, d'après ces observations , que l'on fait , un transport inutile , depuis la mine jusqu'aux moulins ; 20. une grande dépense dans la manutention pour piler et casser le minerai; 30. un
grand déchet sur le Mercure. J'estime à 15
pour 100 au- plus le cuivre pyriteux , et à 85 pour 100 sa gangue. Par un simple cassage à la Main , sûr les lieux, par la construction d'un petit bocard et de quelques tables à laver, je suis persuadé que la manutention dans l'amalgamation serait réduite à moitié. J'ai conseillé tous les changemens à apporter polir l'augmentation des produits. Cet établissement présente quelque .inté-. rêt , et annonce des bénéfices après les nibles et nombreuses recherches qu'on -a déjà
faites pendant l'année de 1812. Le produit
aurait presque doüble les dépensés; si on'n'avait pas employé Mie partie de. l'argent dans la galerie de rabais dont j'ai parlé. Cette galerie est nécessaire, et je pense que les frais disparaîtront de suite dès qu'on aura atteint le filon. Les produits de 1813 serOnt près de deux fois plus grands, s'il n'arriVe' aucun ac-
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cident, que ceux de l'exercice passé , avec moins,
de dépense à proportion. Je vais douner une idée générale des espérances que les indices et les premières recherches sur les minés du Simplon doivent suggérer aux capitalistes. Nul doute qiie les mines de fer du Bas-Vallais , dirigées avec méthode et prudence, ne conduisent-à des spéculations sûres et positives. Elles réunissent tout ce que les propriétaires peuvent désirer de la nature; je n'y-ai jamais reconnu qu'un seul obstacle à vaincre , celui de la cherté de la main-d'oeuvre; et je dois ajouter celle du charbon , quoique les forêts soient très - abondantes. Cette der-
nière circonstance -tient encore à ce que les ouvriers. sont très-rares , vu les travaux des grandes routes .du Simplon; mais on peut espérer de réduire la manutention par la suite. La mine de plomb de Loestchen et celle
d'or de Gondo se présentent actuellement sous des points de vues favorables, et sa réussite ne
dépend que des capitalistes' qui ne peuvent plus courir de grandes chances. La mine de fer oxydulé de Ganter, exploitée autrefois par les aïeuls de M. le Baron de Stokaiper, , mérite
une attention particulière. Elle est peu éloignée de la grande route , et se trouve au milieu des plus belles forêts du Vallais. D'autres spéculations moins sûres seraient dans la recherche des mines de cobalt et de plomb. D'après les indices qui existent dans un grand nombre dé vallées, il.. est probable