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SUR LA NOU'VELLE SUBSTANCE
DÉCOUVERTE DANS LE vAnrcx.
la nouvelle substance, et un gaz qui n'entretient point la flamme; le composé fulminant, résultant de l'union de l'azote à la nouvelle
'don cesse bientô't ; et, quand le charbon a été chauffé jusqu'au rouge, la substance n'éprouve plus aucune altération. Je suis, etc.
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substance, nous montre une nouvelle analogie avec la cblorine. J'ai fait quelques expériences pour démon-
s. V.
trer la proportion définie , dans laquelle la
nouvelle substance se combine avec le 'potassium et le sodium. Cette proportion paraît beaucoup plus que double de celle de la chlorine ; et considérant l'oxygène 15, et la clilorine 67, elle est entre 16o et 170. Cette proportion et son état solide expliquettt
suffisamment pourquoi elle donne si peu de chaleur, et si; rarement de la lumière lorsEn considérant sa couqu'elle se combine.
leur, son éclat et son poids, on pourrait la
regarder comme un .métal , mais son énergie chimique la classe avec l'oxygène , la chiorine , la fluorine ; elle n'est point conductrice de l'électricité , 'et son. énergie est néga-
tive par rapport aux métaux, mais positive par rapport à la chlorine ; car j'ai trouvé, électrisant la solution aqueuse de l'acide composé de chlorine et de cette substance , qu'elle se porte vers la surface négative ; - tandis que. dans ses combinaisons alcalines , j'ai observé le contraire, Comme M. Gay-Lussac l'a observé aussi.
J'ai essayé de la décomposer en l'exposant à l'état gazeux dans un petit tube , à l'action
de. la pile_de Volta par un filament de charbon qui devient chauffé jiisqu'au rouge duran t l'opération. Il se forme dans le commencement de l'expérience un peu d'acide ; mais cette forma-
Note sur la combinaison de t'iode avec l'oxygène ; par M. Gay-Lussac. ( Lue à l'Institut, le 2'à décembre 1813. )
Depuis que j'ai annoncé à la Classe que l'on formait avec l'iode un acide particulier, en le traitant par une certaine classe de corps combustibles, j'ai continué nies recherches, et je suis parvenu à obtenir un nouvel acide composé d'iode et d'oxygène. J'ai formé, comme l'a fait M. Davy, un sel détonant, en dissolvant l'iode dans une dissolution de potasse (1) : il se précipite une poudre blanche soluble dans l'eau, fusant sur les charbons., détonant, mais faiblement, par le choc
avec le soufre et le charbon , donnant une grande quantité de gaz oxygène à un degré
de chaleur semblable à celui -qui décompose le
muriate sur-oxygéné de potasse. La liqueur surnageant ce sel contient de l'hydriodate de potasse ; de sorte que la théorie des sels fut(1) J'étais parvenu de mon côté à la connaissance de
ce sel détonant de l'iode; mais M. Davy l'a annoncé avant moi.