Journal des Mines (1814, volume 35) [Image 103]

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DES GRAUWACKES.

CA.P.ACTII ES

m'est déjà plus primitif, quoiqu'il ne soit point,encore secondaire,. '1 elle est l'idée que M. Mohs,

minéralogiste et géognoste distingué de l'école

de Werner, me paraît attacher à cette roche,

et la source du degré d'importance qu'il lui accorde. M. Brochant de Villiers, ingénieur en chef, et professeur a u Corps royal des Mines range dans son Traité, parmi les grauvvackes , les pouddings dé ralorsine , et autres fragmens primi-

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tifs que l'on rencontre près le Mont-Blanc et dans la chaîne des Alpes. Ces grauvvackes pouddings diffèrent , quant à leur aspect , de celles décrites ci-après ; ce n'est donc pas la totalité des pouddings interposés en différens lieux , entre les terrains primitifs et les secondaires , que l'on se propose de faire connaître, mais seulement la grauvvacke des minéralogistes allemands. La différence, eetantqu'espèce , qui

'existe entre les grauvvackes et les pouddings des Alpes, que l'on ne saurait cependant se dispenser de ranger dans une même classe, fait voir que l'énoncé des caractères extérieurs devient souvent d'autant moins précis que les observations se multiplient davantage. Je laisse parler M. Mohs (1).

1. Les formations de grauwackes appartiennent aux terrains de transition mais elles (1) On doit prévenir les personnes qui connaîtraient l'ouvrage dé. M. Mohs que l'on ne se propose que d'en donner ici Pextrait, et de faire connaître les vues de l'auteur. On a omis ce qui a paru n'être pas susceptible d'intéresser les lecteurs

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n'én forment qu'une des espèces les moins abondantes. Ces terrains gisent entre les primitifs et les secondaires ; recouverts par les derniers, ils recouvrent lés premiers, et remplissent l'intervalle qui sépare les uns des autres. Leur existence devient aussi très-remarquable, non-seulement comme roche ou partie constituante de terrains, mais encore sous le rapport de l'ordre général de superposition.

Les terrains de transition ou ceux interposés entre les primitifs et les secondaires , participent aux caractères de ces deux espèces de terrains : l'élévation , la forme , les escarpe-

mens des montagnes qui en sont formées, les rapprochent des terrains primitifs ainsi que pour quelques-uns, leur composition homogène décelant une origine chimique. Ils s'en éloignent par la présence des premières pétrifications des premiers amas de carbone, et pour la plupart d'entre eux par une formation mécanique ( agrégation d'élémens hétérogènes) , qui sont autant de caractères qu'ils ont de commun avec les terrains secondaires. Les terrains de transition se divisent en trois classes, savoir Calcaire de transition. Trapp de transition. Et grauwacke (1). français , et changé plusieurs fois l'ordre du discours. Enfin on a ajouté quelques phrases lorsqu'on a cru devoir recourir ce moyen pour obtenir plus de clarté. (2) M. Brochant de Villiers, dans son Traité de Minéra-. logie , y comprend aussi le mandelstein et le trapp globuleux..

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