Journal des Mines (1814, volume 35) [Image 116]

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- DES MINES DE FER

DES ENVIRONS DE BERGZABÉRN.

d'une galerie de traverse, qui a recoupé le mur du filon , et d'une galerie d'allongement qui sera bientôt en communication avec les ou-

vrages précédens. La longueur totale de ces Galerie dite Crantig.

deux galeries est de 143 me tres. Plus bas enfin , mais à une hauteur considérable engore , au-dessus du fond du vallon

est l'entrée de la galerie nommée Cranzzug

inférieure à toutes les précédentes. Elle est entièrement dans le sens du filon, épais de 3 mèt. , qui se rétrécit et devient stérile à son avance-

ment extrême. La longueur de la galerie est

Vices de

de 84 mètres; elle se termine en vaste chambre d'exploitation longue de '21 mètres, et dont la capacité est de 889 mètres cubes. Entre cette galerie et celle de Carozzig , il y a de vieux ouvrages exécutés sous le duc de Deux-Ponts. L'eau est rare, et gêne très-peu clans tous ces traviaux. Il est fadile de voir combien cette exploitation. est Vicieuse. On a attaqué le filon à toutes hauteurs et au hasard , dans les parties qui res-

taient intactes entre les travaux des anciens. Aussi-tôt que le filon est atteint, on y pratique d'énormes excavations irrégulières que l'on abandonne au moindre appauvrissement, au plus léger obstacle, pour se porter sur d'autres parties toujours choisies entre les plus riches et les plus faciles, et cette observation s'applique à toutes les Mines exploitées par le fermier de Schcenau. Ou perdra du quart au tiers environ

du minerai par les massifs (fiirsi) , épais de

pieds), qu'on laisse au-dessus des chantbres exhaussées jusqu'à la hauteur moyenne de im,48

2'1,66

225 2',66 (8 pieds), etapprofondies d'une égal e quantité. L'exploitant veut main tenant descendre audessous du sol de la chambre d'exploitation de Cranzzug, et percer plus bas, ou vers le pied dela montagne, une galerie d'exploitation. C'est finir par où l'on aurait dû débuter. Que l'on ajoute à ces défauts la parcimonie du boisage , qui consiste en quelques étais extrêmement rares obliquement placés au toit et au mur du filon,

tandis qu'ils devraient leur être perpendiculaires. On préfère de laisser, vers le toit, des

géodes et veinules de minerai, dont les réseaux durs et tenaces soutiennent le grès ébouleux ,

et qu'il faut joindre encore au minerai des massifs dans le calcul des pertes. Souvent même dans ces vastes cavernes, le toit incliné de 6o d.

porte entièrement à faux sur 4o à 5o mètres de long, et 15 à, 20 Mètres de large; d'où résultent des eboulemens et l'abandon successif des travaux. Il est nécessaire que cette imprévoyance et ces dangers cessent au plus tôt ; qu'une galerie profonde soit commencée ; que, les parties mal à propos abandonnées soient reprises; que leur exploitation soit co-ordonnée à un même plan; qu'enfin les travaux utiles à conserver soient étançonnés. Le minerai extrait se casse à la main, à l'en- Prépar, trée des galeries, en morceaux de la grosseur elieo,l.jaidu d'une noix ; de là il est roulé dans des couloirs, au bord du vallon, où on le nettoie en faisant arriver l'eau sur une aire-inclinée, couverte et entourée de planches. Un maître mineur , dix 'mineurs , quatre Nombre. brouetteurs , dix casseurs, six laveurs, seraient (4':' vriers Volume 35, n°. 207.