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DES MINES DE FER
de Bundenthal , mais n'a donné des produits qu'en 1811. Elle consiste en une galerie de traverse , longue de 32 mètres, qui, sitôt qu'elle a atteint le filon, se partage en deux galeries d'allongement , terminées chacune par une chambre d'exploitation au moyen desquelles on poursuit le gîte de minerai déjà tout percé d'énormes excavations sans boisage, l'extrémité de la galerie principale. Les vices de cette exploitation sont aussi sensibles , et les mêmes que dans les mines précédentes. Par-tout le fermier de Scheenau se reposant sur le nombre et l'abondance des gîtes, ainsi que sur un usage exclusif qui a toujours été surabondant, et qui est devenu injuste depuis la
réunion du pays ; partout, dis-je, il exploite pour le jour et non pour le lendemain ; ruine des mines précieuses que bientôt il abandonne,
et se soucie fort peu, dans sa possession précaire , de préparer d'avance un grand champ d'exploitation par une profonde galerie de reuvriers.
cherche qui servirait, au besoin., de galerie d'écoulement. Un maître mineur, trois mineurs, un brou etteur , deux casseurs , un conducteur .de traî-
neaux et un laveur, sont ordinairement em-
ployés à la mine du Homberg. )ans toutes ces mines, le maître mineur est le véritable entrepreneur de l'exploitation ; ce qui est un grand vice. On lui donne de o f. go c. à 1 f. io c., suivant les mines , par mesure de minerai lavé; et sur ce prix il paye tous les ouvriers subalternes , l'huile des lampes , et les -réparations d'outils. Un mineur peut faire de çleux à quatre mesures par jour; il donne aux
235 casseurs 3 s. par mesure ; aux laveurs i s. 6 d. DES ENVIRONS DE BERGZABERN.
par id., autant aux conducteurs de traîneaux, et 18 s. par jour au brouetteur. La mesure pèse 140 kilogrammes.
Le minerai se casse et se nettoie comme au PrParaBrimesberg. On le glisse sur des traîneaux jus- tnind.0 rniqu'au lavoir qui est au fond du vallon. Sous le rapport de la qualité il peut être en- sa qualité. tièrement comparé à celui du Brimesberg. On fait entrer le minerai du Homberg à la aiiEre'Ë proportion de 0,22 à 0,24 , dans la charge du haut fourneau de Schcenau , distant d'une fion. lieue. La consommation annuelle est de 4000 quintaux métriques environ. Le ruisseau qui coule au pied du Homberg est ici la limite entre les départemens du Bas- 75, Rhin et du Mont-Tonnerre. A quelque distance ;ciler. au-dessus, dans le vallon, au pied du Weckel- (Niant-Tonlierre). bourg , et non loin du, Hohenbourg , deux hauts châteaux fameux en ce pays, est le village pauvre et solitaire de Nothvveiler, , Mairie de Sclurnau , dans léLdernier de ces departemens. Près de ce village, dans la montagne appelée Keppelszkopp , on a exploité des mines de fer, de formation entièrement semblable , èt dont il est lait mention dans le bail des forges de Scheenan. Elles sont .abandonnées depuis huit à dix ans et maintenant tout-à-fait ruinées. S. V. Haut iburneau de Schnau. L'histoire des mines que je viens de décrire ne serait pas complète , si je n'y joignais la statistique du haut fourneau où elles ont été uniquement fondues jusqu'ici.
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