Journal des Mines (1814, volume 35) [Image 147]

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MINE DE mANGANiSE

mille trois cents ouvriers sont occupés dans ces ruines, minières et usines, à créer la valeur brute de 3 millions de francs au moins, qui en sort chaque année : encore n'ai-j e point compris dans tout ce qui précède , les manufactures chimiques qui tiennent moins directement au s'y rattarègne minéral , quoiqu'elles puissent premières se les matières cher, et celles dont dire département

je veux tirent du dehors du les fabriques de jér blanc, de porcelaine, de faïence blanche, et même celles de sel ammo-

niac , de bleu de Prusse, etc. (t).

paraitre , et (1) Le traité de paix de Paris, qui vient {le hors de la de l'Europe , laisse 'change. la face politique deux canFrance le département de la Sarre, excepté les du canton d' Arneval , et le tiers environ tons de Sarrebrück, de Lebach , tous dans l'arrondissement de Sarrebrück. en mines France garde ainsi la portion la plus importante lui-même, par arrondissement, qui était et usines de cet Cette portion sort industrie , le plus riche du département. docomprend les deux tiers des houillères, presque toutes la Sarre (34 sur 20) , et ces quamaniales, du bassin de fournisstnt les deux tiers au moins torze mines françaises bouille énoncé dans le texte. Ce sont du produit total en Soulzbach qui donnent la bouille celles de Douttweilcr et qualité , propre à être convertie en coaas de meilleure la valeur numéla première de toutes par de Gersweiler, , , de la Rushi;.tte , rique de son produit ; de J aegersfreiidSch,walbach

celles

de Rittenhofen , de de Guichenbach , salines de de Clarentkal , affectées aux du GrosswaM et des Mines; la Meurthe ; de Geislautern , annexée à l'Ecole Bauernwald alimente nue verrerie; du de Quierscheid , qui ou concédées à des paret de Hostenbctch, enfin, affermées française se trouvent aussi trois ticuliers. Dans la partie à Fischback); sept' hauts fourneaux ( 2 à Geislautern

DE CRETTNICH.

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Sous le point de vue géologique le plus gé-

néral, on pourrait distinguer, dans le département de la Sarre, quatre zones transversales ou formations très-distinctes, imparfaitement dirigées de l'Est à l'Ouest. La zone septentrionale , ou l'arrondissement de Priim , est composée de grès argilo -schisteux intermédiaire

(grauvvacken schiefe» r), supportant une formation de calcaire secondaire et des coulées volcaniques. Celle qui vient ensuite, et occupe le Nord des arrondissemens de Trêves et de Birkenfeld, offre des schistes argileux plus ou moins ardoisés, qui renferment des schistes quartzeux (1), et disparaissent par fois pour faire place au grès rouge à gros grains. La troisième zone à laquelle je reviendrai plus bas, comprise presque entiè-

rement dans le dernier des arronclissemens nommés, suit le cours de la Nahe. Elle est

feux d'affinerie ( 3 à G eislautern , 4 au Halberg); l'aciérie de Goffontaine ; les mines et fabriques d'alun de Doutt-weiler ; la fabrique de sel ammoniac et de bleu de Prusse de Soulzbach; en un mot, la France conserve l'industrieuse vallée de Douttweiler, qui est un musée naturel d'exploitation et de minéralurgie, et les é tablissemens-de l'Ecole royale

des Mines où doivent se développer d'importans essais sur l'art de fondre le minerai de fer à la houille , et d'affiner, à l'aide du même combustible , la fonte qui en provient. (1) Ces schistes quartzeux sont, ou des grès à tissu trèsfin , ou un quartz grenu, dont la cassure n'est pas vitreuse, mais un peu écailleuse. On trouve du côté de Bttlenberg , -près de Birken feld , de pareils schi(stes farcis d'empreintes de coquilles. Voyez du reste ce qui est dit plus bas sur cette "espèce de roche, qui se fait remarquer aussi en débris épars et roulés, à la surface des montagnes de cornéenne.

Coup-d'oeil

sur la géologie générale du département.