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MOYENS D'EMPLOYER LA FLAMME
se carbonise, et n'est peu à peu détruit que par les bouffées d'air qui s'introduisent de temps
à autre dans le four par la porte destinée au travail.
De pareils fours seraient également bien. échauffés par la flamme d'un haut fourneau ; mais il faudrait les destiner à des usages différens que ceux qui viennent d'être indiqués à cause de l'éloignement des machines. Dans de grands ateliers où se trouvent réunis un grand nombre d'individus , les plus petits moyens d'économie sont intéressans lorsque leur effet se répète chaque jour. ABigny, , principal établissement de M. Aubertot, on fournit aux ouvriers tout le bois qui leur est nécessaire, et on en consommait beaucoup pour les lessives et pour la cuisson du pain ; depuis quelques années cet objet de consommation et de dépense n'existe plus ; la flamme d'un ;feu de forge y supplée. On a établi dans une même pièce, toujours ouverte aux ouvriers, un grand four à pain et une chaudière scellée sur un fourneau (Vo-y.fig. 6, 7 , 8 et 9). Le four et le four-
neau communiquent par des conduits en briques avec un four à réverbère construit sur un foyer de forge et chauffé par lui : chaque conduit est muni d'une soupape qui sert de registre; en levant plus ou moins l'une ou l'autre de ces soupapes, on chauffe, au moyen du cou-
rant de gaz incandescent qui s'établit, le four ou la chaudière au degré qu'on désire. L'eau est mise en ébullition en quelques minutes. Les ouvriers font grand cas de cette invention qui
leur épargne quelque peine, et en sa faveur ils supportent avec résignation la chaleur que
DES HAUTS FOURNEAUX ,
etc.
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les constructions établies sur les forges leur projettent sur les bras d'une manière quelque-
fois fort pénible. Il y a encore une très-grande économie à' em- Mazéage ployer la flamme perdue, à disposer les rre à à entrer en fusion, pour leur faire subirgueuses l'opé-Witu envelop-
ration préliminaire à l'affinage qu'on nomme Pgant nzazéage ; mais il serait nécessaire de faire de l'eus" nombreux essais pour arriver à un procédé exempt d'in convéniens. A Vierzon, où on a fait quelques tentatives à cet effet, et où on a même
suivi pendant quelque temps un mode fort avantageux sous beaucoup de rapports, on a trouvé que le fer qu'on obtenait n'était point d'une aussi bonne qualité qu'à l'ordinaire, et on .a ajourné les recherches. Ce mode consistait à envelopper la gueuse sous une voûte trèsbasse en briques, espèce de four à réverbère que traversait la flamme du foyer (V oy io, et 12). La gueuse devenait rouge dans toute sa
longueur, elle était molle à son extrémité antérieure, et entrait en fusion avec une trèsgrande promptitude. Il fallait vider le creuset à des intervalles très-courts. On gagnait au moins moitié sur la main-d'oeuvre, on économisait
une très-grande quantité de charbon, et on avait remarqué que le déchet était beaucoup moindre. Ce procédé aurait été applicable aux grosses forges, mais malheureusement le fer,
ainsi que je l'ai dit, n'était point de bonne qualité.Je crois qu'on aurait tort de se laisser décou-
rager par ce résultat, et qu'il y a lieu d'espérer que des expériences bien faites conduiraient à des perfectionnemens importans. 11 me paraît