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de la flamme. des fourneaux ; un des usages auxquels il me paraît qu'on pourrait l'appliquer avec le plus d'avantage. et lé plus sou-
vent, serait à- l'a cuisson de la chaux et au
1['
grillage à feu continu des minerais-, dont il ne
faut que dégager des gaz , ou détruire
Cuisson de
la chaux et grillage de minerais à feu continu.
l'a-
grégation, tels que du fer carbonaté, certaines hématites, etc. Il serait très-facile d'établir auprès d'un haut fourneau , d'une forge ou d'un foyer quelconque, un four à l'aide duquel on
obtiendrait l'un ou l'autre de ces résultats
comme le travail serait continu et trèsfacile , et l'opération fort rapide, outre l'économie du combustible, il y en aurait une probablement
très-grande dans la main- d'oeuvre. Lesfig, 13 et 14 donnent une idée de la disposition. qu'un tel four pourrait avoir. On l'a fait ovale pour profiter de toute la capacité de la cheminée ; mais sa forme et sa grandeur devraient varier selon
les localités. Les gaz, après s'être enflammés à l'entrée du canal i, pénétreraient dans le four par ce canal ; un courant d'air qu'on ferait affluer par l'ouverture 1, et dont en réglerait la
force à volonté, après s'être échauffé en traversant une partie des matières calcinées, acheverait la combustion dans l'intérieur.. On jetterait la chaux et le minerai, concassés en morceaux'
de grosseur moyenne, par l'oeil k, auquel on parviendrait par une rampe ou autrement; on les retirerait par la porte 1., à des intervalles que l'on déterminerait par quelques expériences, et on les laisserait refroidir sous la
Grillage dans des t'ourdit réverbère.
etc. 397 préférable de les griller dans des'fours à réverbère. DES HAUTS FOURNEAUX
MOYENS D'EMPLOYER LA FLAIVIMS
voûte m. Quant aux sulfures métalliques et aux substances qui exigent le contact de l'air, Il serait:
'Quelqu'es maîtres de forges ont le projet
cémenta.-
d'essayer de griller des minerais de fer en grains rion des mi.
ou d'autres composés d'hydrate et d'oxyde argileux , et de les cémenter en même temps avec la poussière de charbon, qui s'amasse au fond des halles et dont on ne tire ordinairement aucun parti. Cette opération' se ferait dans un four à réverbère placé près du gueulard d'un haut
fourneau, et chauffé par la flamme' perdue. Elle aurait pbur. objet de produire, sans dépense de combustible , les effets qui ont lieu actuellement .dans la cuve des fourneaux; c'està-dire, de disposer le Minerai à la fusion en en chassant l'eau 'de combinaison et en réduisant l'oxyde. Ce minerai pourrait être chargé encore
chaud et en sortant du four à réverbère. On
croit qu'il pourrait en résulter une économie de
charbon d'autant plus grande, qu'il faudrait probablement diminuer beaucoup la hauteur des fourneaux dans lesquels on fondrait des matières ainsi préparées.
Enfin, M. Aubertot se propose encore de
Cémenta.
cémenter, dans ses fours chauffés par la flamme lion (1 e s bat. perdue , les battitures qu'on recueille au- titmes.:
près des marteaux.. et dans les fenderies , et de les porter ensuite aux affineries pour les convertir en fer forgé. Il y a déjà long-temps qu'il a essayé de traiter ces battitures parla méthode catalane, comme du minerai riche ; il en a re-
tiré 35 à 36 pour lao d'excellent fer ; mais la consommation de charbon était si grande qu'elle absorbait plus des deux tiers de la va-
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