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CÔTES DE LA CHARENTE-INFÉRIEURE
si près de Michel : comment ces îles , qui sont , n'en montrent-elles cette masse de coquilles faibles dépôts? pas du moins quelques sont aussi bizarres collines On dirait que ces entourent , que le étrangères à celles qui les sommités des .A.lpes de sont beaucoup de pics etmilieu monde diverses qu'on trouve isolés au la leur, très-différente de tagnes d'une nature l'origine. et dont il est fort difficile d'expliquer Bancs analogues dans les Marais circonvoisins.
qu'on trouve Quant aux coquillages marins marais, plusieurs çà et. là dans nos différens avec ceux de tant de rapports d'entre eux ont dispenser d'en -dire nos buttes, qu'on ne peut se ici quelque chose. d'abord, à l'égard de ces maIl faut observer près de cent rais eux - mêmes, qui occupent. de laLoire lieues carrées depuisdel'embouchure la dans Gironde, jusqu'aux environs Blaye,pas encore lorsque que la plupart n'existaient former. Les .
Saint-Michel ont dû se les buttes de progrès rapides et continuels des attérissemens jour, proudont nous sommes témoins chaque tous d'une vent que ces marais sont presque date très - récente , et que les emplacemens de golfes de qu'ils occupent étaient alors autant l'Océan. plaines Ces nouvelles terres forment de vastesde 4 à 6 horizontales qui sont presque toutes des plus hautes mapieds au-dessous du niveau à 14 pieds au-dessus rées, et communément de 12 de vives eaux. (1). des basses mers moyennes la différence de sa (1) Le mouvement total de la mer, ou dans nos raies, plus grande à sa moindre hauteur moyenne
ET DE LA VENDÉE.
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Toutes les coquilles intactes qu'on y rencontre, qui ne sont pas fluviatiles ou terrestres, sont d'espèces marines modernes, et ne sont jamais pétrifiées. Les coquilles marines anciennes y sont extrêmement rares; elles y sont étrangères et d'autant plus reconnaissables , qu'elles sont toujours pétrifiées ou très-altérées , brisées ou
roulées. Là on distingue très-bien, parmi les modernes, celles qui ont vécu dans les sables
ou dans les vases, d'avec celles qui s'attachaient ou qui se répandaient sur les rochers ; on en voit même qui ont percé ces roches, comme leurs semblables les percent encore sur nos rivages. Les premières coquilles sont le plus souvent des bivalves qui occupent des étages plus élevés ou plus près des hautes mers que les bancs d'huîtres vivantes (1). On n'est donc pas surpris de trou-
ver quelquefois, dans ces terres basses et audessous de ces bivalves, des amas ou des petits bancs d'huîtres, soit au fond des grands canaux , soit dans les excavations qui sont assez lors des plus grandes marées, par un teins calme et une fois par an , tout au plus , n'excède pas 21 pieds ; celui des moyennes marées de vives eaux est d'à peu près 15 pieds, et celui des moyennes de mortes eaux, de 9 pieds. Il fout se rappeler que c'est à peine au niveau du plus grand abaissesuent des eaux que les premiers bancs d'huîtres, proprement dits, commencent à se montrer, et que ceux qui sont plus élevés n'ont que très-peu d'épaisseur. (s) Ce sont des tellines , des donaces , des couteliers, des mactres , le patagau rnya arenaria ; le hararia, elliptica ; le sourdon , cardium edule ; la /avagon' palourde , venus -virens ; et quelques petites univalves qui servent également de nourriture aux habitans des côtes.
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