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SUR LA POUDRE A CANON.
problèmes ! L'éprouvette n'en lit rien, car elle
ne répondit à rien. A l'aide de ces notions, maintenant on peut juger déjà que les auteurs de la Commission, entraînés par l'opinion d'alors, que les porfortées longues assuraient seules des poudres le dosage tes, ne manqueraient point de préférer qui l'emporterait sur les autres, ne fût-ce que) d'Une toise : aussi leur choix se fixa-t-il sur cecet avanlui de Bêle, qui eut effectivement dosage d6 tage. Ainsi fut exclu de sa patrie le Bêle, qui n'est. nos pères, supérieur à celui de dolu-même, au fond, qu'un de nos anciens des deux à gages de France. Mais, à l'exception fadécidèrent la chance en treis toises qui mince t enr de celui de Bêle, à l'exception de ce eurent avantageque des épreuves postérieures sur. bientôt effacé, l'éprouvette se maintint., dans la des commissaires, toutes les questions donc, elle confirma plus parfaite indifférence; de par là, qu'il n'est arteUnernen.t de son ressort desÂnnous donner des lumières sur la qualité sur le temps proportions grédiens , sur leurs
de ces de leur battage, ni enfin sur aucune auteurs essayè-
Modifications par lesquelleàles de cette rent d'augmenter la force des poudres,plus susmixtion, après tout, qui n'en est déjà dès ceptible depuis plusieurà"-siècles, puisque, de six as avant celui de Louis XII; le dosage à son et as en avait déjà monté la puissance maximum. Ces vérités, quoique d'un genre négatif, elles n'en sont pas M'Oins infiniment précieuses; l'évidence, que l'éproudémontrent, jusqu'à
qui suffise à -vette .n'est point un instrument
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l'examen des poudres comme la routine, toumoyens de perpétuer jours ardente à saisir son empire , ne cesse de l'assurer; elles nous avertissent en même temps, qu'il est indispensable de resserrer la confiance trop étendue qu'on lui avait accordée; qu'il est temps enfin d'écarter de son usage une multitude de restions qui lui sont étrangères, pour la rappeler exclusivement à celles que des portées courtes ou des portées longues sont dans le cas de résoudre. Nous essayerons peut. être ailleurs de la ramener aux fonctions dont nous venons de tracer l'objet. Indications de l'éprouvette sur les charbons.
Faute d'avoir étudié suffisamment les babitudes de l'éprouvette, ou , pour mieux dire encore, celles de la détonation dans èet instrument, on s'est Persuadé que ses pertées devaient
fournir aussi des lumières sur la qualité des charbons; mais il me paraît aujourd'hui qu'on en a beaucoup trop attendu. C'est encore le travail de Letort qui va 'rectifier nos idées à ce sujet. II fait fabriquer cinq poudres de
guerre avec les charbons suivons. Voici leurs portées Charbon de peuplier. marronnier . tilleul. . . châtaignier. bourdeine
113 toises.
ira
rio 109
Voilà donc encore quinze épreuves qui cirCulent entre 3.o9 et 1.13 toises ; et, comme