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ANNONCES.
l'immersion dans l'eau froide du cuivre rougi au feu, ne 'Change point sensiblement ce métal sous le rapport de la.,dureté ou de la mollesse ; et que d'ai i leurs , si les anciens avaient
l'art de durcir le cuivre, cet état n'était point dû à l'alliage du fer ou à celui de l'arsenic , puisque dans le cuivre des instrumens antiques ,.anay, ès avec le plus de soin , on n'a pas trouvé d'arsenic, et que la petite quantité de fer qui s'y rencontre, ie dépasse point ceile que contiennent souvent leS cuivres du commerce. Quant au bronze, métal formé par l'alliage du cuivre eide , les effets de la trempe né sont point les mêmes ce qui résulte de faits découverts par M. Darcet. Cet habile chimiste ayant reconnu par l'analyse la composition du métal dont sont composées les cymbales qui se fabriquaient exclusivement à Constantinople, en.coula d'abord de semblables ; niais, quand il voulu t les réparer et les achever sur le tour elles se mirent en pièces. Après plusieurs tentatives infructueuses , il reconnut qu'en trempant à l'eau froide le bronze rougi au feu, ce métal était rarndli , au point que i"on pouvait le travaiflèr sans peine ; qu'il se laissait limer, ciseler, buriner , etc. ; il est facile ensuite de lui rendre sa dureté primitive en le faisant de nouveau chauffer, et en le laissant refroidir lentement. On a fait l'application de cette découVerte à des flans de bronze ou de métal de cloches , qu'on est parvenu -ainsi à frapper au balancier , tandis que, lorsque l'on n'use pas de cette précaution , ces morceaux de métal éclatent et sont brisés par la pression. Il paraît même que, dans le conunencement de la révolution, quelques fabricans infidèles ont abusé de ce moyen do ramollir le bronze, et ont mis en circulation des pièces faites avec le métal des clocims ainsi frappées.
Quoi qu'il en soit , M. Darcet est parvenu à fabriquer 'des cymbales, des tanztanzs , et. autres instrumens de percussion analogue, aussi bien qii'on les faisait autrefois dans l'Orient. L'institut, en considération des travaux de M. Darcet a arrêté de joindre l'art de la fabrication des instrurnens nié" lalliques de percussion , à ceux dont cette société a déjà publié les détails, en priant M. Darcet de se charger d'en faire I arédaction.
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JOURNAL DES MINES. N°. z13. SEPTEMBRE 1814. AVE RTISSEMEN T.
Toutes les personnes qui ont participé jusqu'à présent,
qui voudraient participerpar la snite, au Journaldes soit parleur correspondance, soit par l'envoi de Mémoires et Ouvrages relatifs à la Minéralogie et aux diverses Sciences qui se rapportent à l'Art des Mines, et qui tendent à son per-
fectiormement, sont invitées à faire parvenir leurs Lettres et Mémoires, sous le couvert de M. le Comte LAumoNe Conseiller d'Etat , Directeur-général des Mines, à M. GILLET.., LAUMONT Inspecteur-général des Mines. Cet Inspecteur est particulièrement chargé, avec M. TREIVIERY , Ingénieur des Mines, du travail à présenter à M. le Directeur-général, sur le choix des Mémoires, soit scientifiques, soit administra-
tifs, qui doivent entrer dans la composition du Journal des Mines ; et sur tout ce qui concerne la publication
de
cet Ouvrage.
MÉMOIRE Sur les Aciéries de Rives et du départeezent de l'Isère (1).
Nous diviserons ce Mémoire en huit articles,
oit nous suivrons, autant que possible, l'ordre naturel de tout ce qui concerne les forges, leur histoire, leur description , leurs travaux, et les (1) Ce Mémoire que M. le Préfet de l'Isère a fait imprimer, en 1804 ( an XIII ) , dans l'Annuaire Statistique de son département, a été rédigé au commencement de i8o3 (,an Xl ) , par deux élèves des mines qui, pendant un séjour
Volume 36, Tl'. 213.