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sen LA SALINE
DE LUNEBOURG-.
pait trois ouvriers pour les travaux immédiats de la fabrication. Chaque propriétaire de chaudière pouvoit l'exploiter par lui-même, ou la donner à bail, suivant qu'il Je trouvait convenable. Dans la suite , tous les propriétaires se réunirent, et les 54 maisons de cuite ou sau-, neries .furent affermées à une compagnie ou. société, dont les membres nommés suljnzeister ( saulniers ) , avaient pour chefs deux anciens qualifiés , que l'on appelait baarmeister ; de là les deux dénominations de szenzeisterschaft et de baarmeisterei , qui ont été donnés à la. même compagnie sous des rapports différons. Le magistrat de Lunebourg surveillait l'établissement, e.4pour être en état de vérifier en tout teins d'une manière authentique, les quotes-parts de chacun des intéressés, il tenait, sous le nom de collectorerei ,* un registre qui se renouvelait chaque année, et contenait les inscriptions dénominatives de tous les propriétaires d'actions, dites pfiznnen et chorus (chaudières et chores. Ce registre commencé en 1474 , a été tenu et renouvelé -sans interruption jusqu'en 1798, 4;l'hôtel-de.;»ville Même, par un officier assermenté ad hoc qui avait soin d'inscrire toutes les mutations. L'administration générale était partagée en quatre;divisions principales, dont chacune avait sa caisse particulière, des charges et des revenus en propre. On les nommoit suekeistersche , haarmeisterei , et salzcomptoir..
naires quelconques qui lui avenaient , soit en raison des actions chaudières ou chorus qu'il possédait privativement , ou comme substitué,
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Caisse inzradcn.
Le souverain avait ilussi un&:caisse sOé.ciale sous- laidénomination de intraden ctzssd)et son receveur, sous le nom de Monitor (Moniteur) ,
était chargé de la perception des revenus sali-
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par le recès de la diète d'Augsbourg du 25
septembre i555, aux droits des divers établissem.ens siippriznés dans ses états par le fait de la réforme de l'église, soit à titre de souverain en droits , en redevances, en tributs, ou en im-
pôts. Ce receveur devait également acquit-
-ter certaines charges et redevances, dont cette même caisse était spécialement grevée, et qui consistaient en des rentes et des dettes hypothéquées, par les couvens réformés ,. sur leurs revenus salinaires. De tout cet ancien système d'administration, il n'y a plus aujourd'hui que cette recette, dite
caisse intraden , qui subsiste encore. L'établissement de la saline allant de plus en plus en décadence, une commission fut nommée, par le souverain, en l'année 1794, pour en rechercher les causes, et proposer les moyens possibles et convenables de réforme et d'amélioration dans toutes les parties de son organisation. Cette commission ne se borna pas à une recherche rigoureuse des vices d'administration et de fabrication ; elle s'occupa aussi de la vérification des droits de toutes les parties pre-
nantes et de leur fixation d'une manière , en quelque sorte, juridique. Chacun des intéressés fut invité; par une circulaire à domicile,
de produire ses titres , et de concourir de-lous ses moyens à leur rectification, ainsi qu'en général à l'amélioration. projetée. Tout ce qui. fle présenté fut comparé avec le registre pré-. T
Organisa-, 'fion n011-
relle.