Journal des Mines (1814, volume 36) [Image 149]

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DE LTJNEEOURG.

SUR LA SALINE

plein du puits, ce qui pourrait préjudicier auk sources.

Le mélange des eaux de ces trois sources, tel que les pompes du puits le donnent, a une pesanteur spécifique de 1,1950 à 1,1987 , en la degrés du calculant à la température de thermomètre de Réaumur ; et -sa richesse en

sel varie dé 25, 5 à 26 pour cent , suivant que les eaux douces s'y mêlent en plus ou

moins. grande quantité. Ces trois sources fournissent environ 186 litres par minute , c'est-à-dire, à peu près .3000

quintaux métriques par 24 heures , ce qui forme annuellement un million de quintaux d'eau. Parties constituantes des eaux.

.Cent parties de cette eau salée, d'une pesan-

teur spécifique de 1202, ont donné par l'analyse 25,1692 Parties.

Soude muriatée Magnésie sulfatée. Soude sulfatée. Sulfate de chaux. Chaux carbonatée. Matière bitumineuse.

Total des parties constituantes. Conjectures sur les causes de la saveur salée de ces sources.

°,4687 o,3515 0,1400 0,0195 0,0163 .

.

26,1652

Comme il. est d'expérience qu'en général

l'eau de ces sources est plus abondante et plus riche dans les teins de grande pluie, par exemple

au printems et en automne, que dans

ceux de sécheresse ou de chaleur, et .particu-

lièrement lorsque les eaux de l'Elbe, et par suite celles de la rivière d'Ilmenau , qui coule à Lunebourg , sont hautes ; qu'il est arrivé qu'après, une pluie très-extraordinaire tombée

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subitement, en l'année i684, le lendemain de déjà la Pentecôte, l'eau salée, qui manquait depuis quelque teins, a reparu tout à coup,

que de plus ,

et beaucoup plus riche que jamais ville de Luneles édifices de cette presque tous lourd ; leur côté le plus bourg penchent de par exemple , les églises, par la tour ou le

clocher, et qu'en l'année 1013, la partie de .a. ville, située entre le kalkberg et la saline,qui engloutie dans un abiaie, été subitement s'est rempli. d'eau ; des auteurs ont présumé qu'il existait , sous le terrain de la ville et de la saline , un grand étang qui recouvrait un dont la rocher de sel fossile ou sel gemme, salées

et

dissolution produisait les sources

d'autres ont pensé qu'elles pouvaient provenir d'un bras même de la Baltique , ou mer du Lesous la 'ville de Lune'vaut qui s'étendrait eprofondeurs. Enfin, il en bourg à de grandes l'abondance du gypse" ou de la est qui, d'après pierre à chaux dans le voisinage de ces sources, soupçonnent, sous le sol de Lunebourg, une grande caverne qui serait le laboratoire où les eaux qui -y affluent, prennent leur saveur salée par un effet de l'union intime qui s'y forme, avec la de l'acide sulfurique (vitriolique), la' place de terre calcaire. Ce n'est point lei dont la première seule discuter ces opinions, me paraît plausible. Indépendamment du puits de la source et salées, des deux galeries qui y versent les eauxdeux auautres ppits et, il y a encore- quatre tres galeries. Le premier de ces puits est appelé le puits des pompes ou de la machine (kunstschacht )

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Autres puits et gal