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SUR LES MINES DE HOUILLE
petite distance, c'est-à-dire qui excède rarement vingt-cinq kilomètres ( quatre à cinq lieues ). Quelle que faible que soit cette distance ; dépense du transport par terre augmente souvent le prix d'achat primitif de la houille, d'un. scie moitié, quelquefois même du double. Les parties de routes sur lesquelles le charroi s'exécute, sont en général mauvaises; les cartons
Difficulté
du transport par terre j us-
<qu'aux lieux
d'embarquement
sur les rivières et canaux.
de la Direction générale des Mines sont remplis de réclamations à ce sujet. Parmi les récla.mans , beaucoup se détermineraient à faire les frais ou une partie des frais de réparation et de construction, si les. bornes de la consommation et la trop grande concurrence ne ' leur ôtaient
l'espoir de rentrer dans leurs dépenses. Les expériences de ce genre tentées par plusieurs: exploitans , notamment par les concessionnaires de Litry dans le Calvados, ont eu des résultats peu , encourageans. Ajoutons qu'en général la nécessité oblige cependant les exploitans à entretenir, tant bien
que mal, les parties de routes par lesquelles
Imperfection du système de no-
ire
fion jutéfleure.
leurs produits vont aux lieux d'embarquement, et que les contrées voisines des exploitations profitent de cet entretien. Le système de notre navigation intérieure n'est -pas aussi perfectionné qu'on pourrait le croire, et qu'il pourrait l'être au voisinage de plusieurs grandes mines de houille, lesquelles donnent de 'faibles produits par suite de cette imperfection En voici des preuves La mine de Saint-Georges-Chatlaison , département de Maine et Loire renferme exclusivement de la houille menue de première qua-
ité pour la forge. Elle donnait autrefois de
DE
RANCE.
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grands produits , qui étaient immédiatement embarqués sur le petit canal du Layon , et versés à la Loire. Ce canal, qui a coûté 1,700,000
a été en partie ruiné pendant les troubles de
la Vendée ; sa réparation, qui ne coûterait pas plus de 150000. fr. , est encore à faire. On. -donne actuellement ifr. pour charroyer un. quintal métrique de houille jusqu'à Saumur, c'est-à-dire, pour un transport de quatre lieues. La mine de Carmeaux , départent ent dci Tarn,
fournit différentes sortes de houilles de bonne -qualité. Elle pourrait, seule , approvisionner
une partie du Midi. Son extraction ne passe pas cent 'Mille quintaux métriques, faute d'un prolongement de la petite navigation du Tarn , prolongement que le concessionnaire offre depuis long-tems d'exécuter en partie à ses frais, et qui serait d'une grande utilité pour tonte la contrée. Le transport par terre au port de Gaillac Coûte, pour neuf lieues de distance., i fi-. 25 C. le quintal métrique, c'est-à-dire, que le prix de la houille est presque doublé, Les immenses mines du pays d'Aubin, dépar.
tement de l'Aveyron, qui, seules, pourraient alimenter la consommation de la France fière, en excellente houille de toutes sortes, et dans lesquelles l'extraction n'entraîne que de faibles dépenses, parce qu'elle se fait en galeries ou à peu de profondeur, ne produisent annuel-
lement que cinquante-quatre mille quintaux
qui ne sont vendus qu'à raison de 39 C. le quintal pris sur le carreau des exploitations. On as, sure que quelques travaux bien entendus -dans le lit du Lot, au-dessus de Cahors , et l'achève-
ment de la petite navigation commencée au, Y2