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SUR LES MINES DE IIOUILLE
portance ; mais les renseignemens -nous ont manqué. On peut se faire un aperçu relativement àl'exten sion que les verreries von éprouver. Il faut quatre mille quatre cents quintaux métriques de houille
maigre de bonne qualité 'pour confectionner cent mille bouteilles (1). Supposons que trente verreries, roulant à la houille , augmenteront chacune leur fabrication annuelle de deux cent. mille bouteilles, supposition évidemment forbée, elles ne brûleraient au plus que deux cent soixante-quatre mille quintaux métriques. On pourraifcalculer plus approximativement lé maximum de consommation auquel les constructions navales pourront donner lieu. N'ayant pas la possibilité de -réunir les élémens nécessaires , nous nous cOntenterons de l'aperçu sui-
DE FRANCE.
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de deux cents tonneaux prêt à mettre sous
voile, contient au plus cent vingt quintauX métriques de fer forgé de toutes formes, dont l'élaboration a exigé l'emploi de trois cents quintaux métriques de houille. Que l'on fasse maintenant telle supposition que l'on voudra, qu'on
admette, par exemple, que l'activité annuelle répondra- à la construction de mille navires dc deux cents tonneaux- (1) , il s'ensuivra que
l'on consommerait en plus trois cent mille
quintaux de houille. Nous ne ferons ici mention, que pour mémoire, des expéditions de charbon de terre qui pourront être laites aux Colonies. Eni 1787, il
proportion gardée du -tonnage. La majeure partie sont d'Uri port inférieur à deux cents
de 15oo quintaux mét. de fer forgé, dont l'élaboration, soit qu'elle ait été exécutée au port, soit dans les usines de l'intérieur, a exigé l'emploi de 4000 quintaux de honnie: pour une frégate de 44 on emploie environ moitié 'des mêmes quantités : pour un brik de guerre de 16 caronades, ayant un port de 33o tonneaux, on emploie 180 quintaux de fer, et 5oo quintaux-de houille. Proportion gardée, il entre moins
(1) Ces quantités sont exactes. Nous pouvons citer comme exemple officiel le ré,ultat de la fabrication dans la grande verrerie- de Carmeaux (Taro). L'année moyenne des cinq années 1802, 1803 , 8o4, 1805, et 1806 , porte un emploi de i2-,020 quintaux mét. pour une fabrication de 273,303 bouteilles. (a) Ces données nous 'ontt été particulièrement transmises par M. Boucher, ingénieur au Corps Royal des constructeurs. de la Marine ; il nous a fourni les termes de comparaison suivans qu'il n'est pas inutile de Mentionner ici. Un vaisseau de 74, prêt à mettre sous voile, lés arieres et les affûts y compris, porte dans son établissement général , près
houille , parce que les pièces ne doivent pas recevoir des façons aussi parfaites. L'entretien annuel de la marine militaire exige, en fer et houille, un huitième de la consommation de premier établissement ; celui de la marine marchande un dixième. Enfin on peut évaluer la durée d'un bâtiment marchand à 1'5 années"; On 'peut sans crainte d'erreur, , estimer que, malgré l'activité cleS- Constructions et des réparations, en 1813 , il n'a pas été consommé, dans tous les ports de la France actuelle pour le compte de la marine royale , plus de 75,000 quintaux mét. de houille , et que la confection des pièces forgées dans les usine de l'intérieut n'a pas employé plus de 37,000 quintaux ; total 110,000 quintaux mét. (1) On ne connait pas le nombre des bâtimens marchands que la France possédait en 1789. D'après les renseigneMens
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Phis les bâtimens de commerce Sônt petits, moins il entre de fer dans leur établissement , tonneaux; niais nous nous arrêtons au nombre. Au rapport des b°eus de -Part (2) , navire
de fer dans les navires marchands , et on économise la
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