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SUR. LES MINES DE frOUILLE
DE- FRANCE.
ou dé Newport, dans le pays de Galles, apportant de la houille pour la grille. L'une et l'autre sortes paraissaient mal épluchées, puisqu'on les annonçait comme caillouteuses. Suivant le concessionnaire de Carmeaux , les charbons entrés à Bordeaux provenaient de Liverpool, et par conséquent n'étaient point de première qualité. Des faits de ce genre, même en supposant Préjugé qu'ils aient eu lieu clans tous les ports, et qu'ils riif,',',';e vinssent à se reproduire fréquemment à Pave- anglaise nir, ne suffiraient pas de long-tems pour abattre uconnejté sulmile préjugé dont il s'agit et le changer en une mentrieure. opinion raisonnable sur les véritables rapports
détour. Ces charbons, ainsi que ceux venant directement d'Angleterre, ont été vendus zo
22 p. leo plus cher que d'assez bonnes houilles françaises. Les charbons des villes Anséatiques et de la Belgique ont été donnés, au Contraire,
à des prix un peu inférieurs : il est vrai que
Causes du
prix élevé auquel se
jusqu'à présent il ne paraît pas qu'il en ait été versé de grandes quantités. Il est très-remarquable que les charbons anglais aient pu se débiter au taux si élevé de 5 f.
aont vendus 25 C. , et 5 f. 5o. Cette faveur ne peut être atlescharbons tribuée qu'à deux causes; savoir, à une supérioanglais portés,
rité réelle, et très-appréciable, suries charbons français avec lesquels ils se sont jusqu'ici trouvés en concurrence dans les. ports, et de plus
de qualité qui existent entre les différentes sortes de produits des mines anglaises et françaises. Le
forgeron, par exemple, déshabitué de brûler
à l'ancien préjugé, qui tend à exagérer toute
supériorité relative des sortes anglaises, et qui, confondant les produits si clifférens des mines de la Grande-Bretagne, les suppose tous excellens. Examinons ces deux causes. Le petit nombre de faits qu'il nous a été posQualité défectueuse d'un certain.sible de recueillir sur l'emploi de la houille anombre de glaise depuis qu'il en a été importé , prouvechargeraient, indépendamment de tout autre notion, mens ancombien le préjugé dont nous venons de parler lais.. .
est peu fondé. Au rap port verbal d'un mem bre du
Corps des. Mines, les premiers charbons entrés dans la baie de Somme se sont trouvés défectueux, ont brûlé le fer, et les forgerons qui en ont fait usage n'y ont point trouve leur compte. D'après les renseignemens fournis par les sieurs Mandar frères, de Paris, les chargemens arrivés au M'ivre provenaient, soit de Newcastle, appor, tant de la houille grasse, c'est-à-dire, propre à
la. forge; soit de Sunderland, près Newcastle
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le charbon anglais, ne manquera pas de rejeter sur son inexpérience le parti peu avantageux
qu'il en aura tiré relativement à l'idée qu'il s'en était formée .;. pour peu que de tems à autre les marchands lui fournissent quelque
livraison de houille choisie deNewcastle , dont
l'emploi lui soit profitable , il continuera à
s'exagérer la qualité de tous les produits venant d'Angleterre. Les marchands de houille dans les ports sont Intérêtque intéressés à ce que le préjugé ne perde point de .-sa force. Nous avons expliqué comment on fre- houille ont _latait , s'il est permis de s'exprimer ainsi , les à c.e qu.e -charbons de France ; ne doutons pas qu'on ne perdue ep t lehsSIC
I; leeridte
-frelate bientôt les Charbons d'Angleterre au de -détail. Il est souvent difficile, pour ne pas dire impossible, de reconnaître les mélanges à la simple inspection , sur-tout pour la houille de forge en menu ; le consommateur ira au-devant
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