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MINES DE. }MILLE
LallbItille du. Flénu s'obtient partie en gros,
et partie en menu, dans une proportion qui .varie pour chaque couche ; il y en a qui donnent moitié gros, d'autres un tiers, et quelques-unes un quart seulemeut. Ce charbon minéral est de la qualité qu'on nomme tendre, et il ne peut
servir à la forge, parce qu'il est trop léger, ,et ne colle pas. On ne l'emploie que dans les foyers
et sous les chaudières, où il produit une belle flamme qui passe très-vite. L'expérience ayant prouvé que, par l'exposition à l'air et à la pluie, il Se, délite devient pulvérulent, et perd de sa combustibilité ; on est dans l'usage de n'extraire, qu'à proportion de la vente, pour éviter une,perte qui serait très-grande : car le prix du gros est à celui du fin à peu près 5 1. Le
menu lui-même se détériore à l'air, au point
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O. On ne laisse point de piliers ou espontes dans l'intérieur. 2°. Les mêmes puits servent successivement à l'exploitation de toutes les couches.
b°. Les eaux se rendent facilement aux, puits des machines à feu , dès qu'on entretient les galeries à travers bancs , dont le nombre n'est pas trop grand, relativement à celui des couches, et au champ de leur exploitation. 4.. On exploite à la fois toutes les couches
mises à découvert par le niveau de chaque puits de machine à feu. 5'). On pratique de grandes tailles en montant, bien aérées , et qui , étant toujours rem-
avec de l'argile, ne se gonfle plus au feu , et devient sèche. Les débouchés de cette houille
blayées exactement, ne doivent laisser aucune inquiétude d'éboulement dans le système général des couches.
conduisent dans la Hollande, dans toute la Flandre, et à Paris.
chines à feu descend successivement, au lieu d'être porté d'abord au plus bas pour être élevé
que la briquette que l'on forme en le pétrissant
se font par les chaussées et parles rivières qui la
D'après les détails que nous venons de donner sur l'exploitation des mines de houille du Flénu , il 'est facile de voir que cette exploitation est 51
DU Fd:NU.
presque aussi bien conduite que s'il n'y avait eu dès le principe, qu'une seule concession donnée par limites verticales, c'est - à - dire suivant le mode le plus convenable pour un ensemble de couches plates , tel que celui dont
il s'agit. En effet tous les principes relatifs à un bon travail sont observés
6. A la vérité, le niveau des puits de ma-
après ; d'où il s'en suit que les eaux se rendent en masse au plus profônd des travaux
et que les frais d'épuisement doivent toujours aller en augmentant. Mais cela est nécessité par la qualité de la houille, afin qu'elle ne
s'altère pas par le desséchement et l'accès de l'air., et qu'elle ne donne pas trop de menu, lorsqu'on doit chercher particulière-
ment à faire du gros. D'ailleurs, on ne pourrait pas changer ce système d'épuisement, aujourd'hui que tout est ouvert depuis la superDd3