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$UI& LES MINES ET USINES
grand , pont- le service de la manufacturé venait d'éd'armes de Tulle, et de celle qu'on secondaires detablir à Bergerac. Des forges d'acier grande quantité vaient fabriquer une ensuite brut, qu'un petit nombre d'autres devait départemens que les deux raffiner. On estimait 13 millions pouvant fabriquer, terme moyen, employer fonte, on pourrait en Soo milliers de de l'acier, ce qui au9 millions à la fabrication non corroyé, et à rait formé 6 mille d'acier A cette Même époque, peu près 4 d'acier fin. plusieurs usines , des caon fabriquait, dans biscayens, en fer nons , ainsi que des boulets ets'occupent encore et en fonte. Quelques-unes pièces qu'elles livrent de cette fabrication ; lesparfaitement les épreuà la marine, supportent pesant 950 balles, ves; on en a vu de 6 liv. decharge liv. de de 4 à l000 liv. , résister à une l'épreuve des poudre, 6 onces au-dessus de pièces de 3.600 liv. des environsDe tems immémorial, les forges de fer dur de Nontrofi fournissent beaucoupusages de l'aet de gros acier, très-propres auxbeaucoup daavec griculture , et qui se débite Bussière-Badit , près NonOn a fait à vantage. cuilliers de fer, des scies, des faucilles, tron, des etc. , qui s'exdes arcelles, ou liens de sabots, Rochefort , Fon, portaient par AngoulêmeOn fait à Nontron tenay, la Rochelle , etc. de coutellerie. Le départebeaucoup d'objets encore un grand nombre de ment présente fabrication généralement coinpapeteries d'une trois des vermune , à l'exception de deux ou , des tanneries , etc. reries , des faïenceriesenvirons de Bergerac Enfin, il existe aux
DÉPARTEMENT DE LA DOADOGNE.
deux martinets à cuivre, établis depuis la révolution. Nous avons déjà parlé de l'abondance des mines de f'er dans ce département; elle est telle, que non seulement les exploitations suffisent à l'entretien de ses usines , mais elles alimentent encore celles de la Haute-Vienne et de la Corrèze, et en partie, celles des départemens de la Charente et de la Gironde. Cette exportation va, dit-on , à 72,000 q. Le mélange de ces minerais , généralement de très-bonne qualité, avec les minerais extraits dans les landes des en virons de Bordeaux , qui produisent une fonte cassante, donne aux usines établies depuis quelques années dans ces contrees , le moyen de fabriquer des poteries très-soignées, qui se vendent bien à Limoges et à Bord-eaux,, quoiqu'elles conservent encore le défaut que ce. mélange n'a pu détruire entièrement. Après ce coup-d'oeil général sur le département de la Dordogne, nous allons essayer de faire connaître, d'une manière plus détaillée, ses richesses minérales, et les travaux des usines qui consomment les produits de ses exploitations. Nous devons la plupart des indications relatives à la minéralogie, à la complaisance de M. T , professeur au collége de Périgueux , qui s'occupe de ces recherches intéressantes, même teins que de la découverte des richesses d'un autre genre ,- que le Périgord offre .en si grande abondance aux amateurs d'antiquité. Les résultats statistiques sur les produits et dépenses des usines , nous ont été fournis par M. C , conseiller de préfecture du département. Il nous 'a confié, avec une rare complai-
Da
Mines.