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SUR LA ROSÎ,'E ET LES PidNOMÉNES
QUI ONT DES RAPPORTS AVEC ELLE.
étant calmes et claires, la rosée est plus abondante immédiatement après la pluie, que dans une saison habituellement sèche. Elle est plus abondante pour la plus grande partie de l'Europe , dans les vents du midi ou du couchant,
rens sites, par la différence des poids qu'acqué-
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que dans ceux de l'est ou du nord. Toutes choses étant égales, elle est plus considérable entre minuit et le lever du soleil, qu'entre son coucher
et minuit, sans doute, parce que le froid est plus grand dans le premier intervalle de teins que dans le second. L'auteur s'est servi de la laine pour mesurer l'intensité de la rosée; il l'a trouvée très-propre à remplir cet objet, parce qu'elle reçoit promptement entre ses fibres l'humidité qui se forme sur elle ,et qu'elle la retient fortement. La laine dont il a fait usage était blanche, médiocrement fine :
elle était déjà imprégnée d'une certaine quantité d'humidité, parce qu'elle avait été conservée long-tems à l'air clans une pièce où l'on ne faisait point de feu. Il la divisait en parcelles de dix grains chacune, qu'il pressait en forme de sphéroïde d'environ deux pouces dans son plus 'grand diamètre.
Il avait établi sur une pièce de gazon une
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rait la laine. je n'indiquerai que quelques-uns de ses résultats. Les observations de quatre nuits donnèrent pour terme moyen de l'augmentation de poids de la laine placée sur la planche, seize grains ;
et seulement quatre grains 'pour celle qui fut placée sous la planche à un pouce de distance de la, première.
En général, tout ce qui diminue l'aspect du ciel, diminue la quantité de la rosée qui se fixe
sur un corps ; on serait porté, d'après cela, à croire que la rosée tombe en forme de pluie fine. Mais M. Wells prouve que cela n'a pas lieu : il a placé de la laine au milieu d'un gazon,
dans un cylindre de terre cuite, haut de deux pieds, et d'un pied de diamètre , et une portion pareille de laine en dehors sur le même
gazon : si la rosée tombait en pluie , l'effet aurait été le même pour les deux laines; cepen-
dant l'intérieure n'acquit qu'à peu près .deux grains pendant que l'extérieure prit seize grains. La nature des corps que l'on expose à la rosée, celle même des substances qui servent de
planche peinte à l'huile, de quatre pieds de long, deux de large, et d'un pouce d'épaisseur : elle
était soutenue à quatre pieds de hauteur par
support à la laine, ont une influence considérable sur l'effet hygrométrique. Ainsi, les métaux restent souvent secs à leur
quatre supports minces. Il avait encore placé sur le gazon une feuille de carton courbée en forme 4:le toit. Il plaçait une parcelle de laine sur la planche, et une autre sous la planche ; il en plaçait sous le toit de carton et à cielnu , sur l'herbe ou sur un terrain graveleux, et déterminait l'effet des diffé.-
surface supérieure, pendant que les autres corps deviennent humides. Musschenbroëck etDufay, qui observèrent le fait, exagérèrent les conséquences de -leurs expériences , en prétendant
que l'on n'aperçoit jamais de rosée à la surface des métaux. Il est seulement vrai que la rosée n'y est pas si abondante que sur les au-