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DE LA BLENDE.
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SUR LA COMPOSITON
argileuse; mais il devient journellement de plus en plus probable que tout le granite et l'ardoise
argileuse de Cornouailles appartiennent à la
classe des roches de transition. D'un autre côté, le Derbyshire , si riche en mines de plomb,
et renfermant la galène et la blende, paraît appartenir entièrement à la classe des terrains se.condaires. Je n'ai jamais vu de veine uniquement formée de blende; elle était toujours accompagnée .cl'autres minéraux; et la galène et le spath fluor l'accompagnent presque toujours.
Nous ne pouvons reconnaître , soit dans T.héophraste ou dans Pline, aucune description qui puisse nous conduire à supposer que la blende ait été, distinguée par les anciens, comme un minéral particulier ; la première
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mention que j'en ai vue se trouve dans le traité d'Agricola , de naturd jOssilinet , publié ; je crois, en 1546: il lui donne le nom de Galena
, et en parle dans les termes suivans : Galena vero inanis , sive lapis plumbarius malus, lucet in nigrore , splendetque ipsa plumbario lapide, et arena_e colore similis,
omnis aig-enti et plumbo expers Qua-
. rum parten 1, si in fbrnace fiterit simul con-
jecta , disperdit ac dissipat. De naturd fos-
, silium lib. X, p. 365. Le terme de galena
nie peut être considéré comme une sorte de traduction latine du mot germain blende, qui était donné à ce minéral par les mineurs, parce qu'il avait une ressemblance frappante avec la galène ; mais on ne peut en retirer de plomb.
Pour, la même raison, il fut distingué parmi
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les minéralogistes sous le nom de psezzdogalena. Les minéralogistes, lorsqu'ils eurent commencé à disposer les minéraux dans un système artificiel, furent long-tems incertains sur la place à donner à la blende, parce qu'ils ignoraient sa composition ; Brandt, célèbre chimiste suédois, fit voir, en 1735, qu'elle conte-
Von Svvab nait du zinc ; et, bientôt après ,métal de la indiqua un moyen d'extraire ce
blende (1). Je ne trouve aucune mention de la blende dans la longue dissertation de M. Pott sur le zinc; à la 'vérité, il dit expressément qu'il n'y a pas de mines de zinc; naturellement il doit avoir ignoré la Composition de la calar mine et de la blende. Mais en 1746, Margraafr nous enseigne que la blende,ontient du zi-114, et il décrit un procédé facile pour en ,extraire ce métal (2) ; .1Vlargraaff ne mentionne pas ex-. pressément la présence du soufre dans_ce
néral ; quoiqu.'e , par son tra.,iternent et,son prosemble, cédé , il résuïte clairement , e me Cartheuser,, existence. qu'il y avait reconnu son dans sa Minéralogie , publiéeren 1755; dit qu'outre le zinc et le soufre, elle contient di pufer et de l'arsenic (3). En 1779, Bergrnann de zinc;
blia une analyse chimique des mines , efles il examina plusieurs varietés de blendesoufre, de zinc, de fer, de trouva composées d'arsenic d'alumine et de !silice (4). (I) Bergmann , Optisc. Il, 313. Margraaf, , Opuse. I, mm. Cartheuser's nzineralogy, Fagl 6r.
Opusc. II, 329.