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DU MONTBASTBERG.
conde fois dans l'eau de lessivage ; et, après un repos qui laisse déposer les parties étrangères, on livre cette nouvelle dissolution à une évaporation douce de 16 heures dans les chaudières. Les cristaux obtenus sont plus solides,
parfait, appelé sel d'alun. Le résultat du second raffinage est l'alun du commerce. Les eaux-mères du sel d'alun (I." raffinage ), et de l'alun du commerce (20 raffinage), sont mises à part et sont cuites séparément. La proportion de salin ou principe cristallisant, ajouté à l'eau-mère du vitriol, est de 4o par tonne contenant 373 litres. La quantité de farine en cristallisation confuse qui naît de ce
d'un vert pur parfait, et d'une limpidité trop claire. Ce vitriol, encore peu estimé dans le commerce, doit très probablement sa faible qualité à un excès d'acide. Tel a été jusqu'à la fin de 1813 le procédé de fabrication ou plutôt de tâtonnement employé , sans règles ni expériences préliminaires, à l'usine de Bouxvviller.
Etat actuel. Maintenant l'on retire du minerai, outre le de la fabrivitriol, l'alun qu'on avait jusqu'alors négligé. cation.
La cuite du premier de ces sels dure , dit-on , 5 jours, parce que les eaux de lessivage ne sont plus qu'à io degrés, au lieu de 15 à 20 degrés.
Le produit d'une chaudière n'est, au lieu de
175', que de iSok de vitriol brut, qui se réduisent, en subissant un. déchet de à 125 k. Alun.
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252 MINE DE LIGNITE VITRIOLIQ. ET ALUMINEUX
L'eau mère de la cristallisation du vitriol
est rassemblée dans des tonnes ; et, après trois à quatre cuites de ce sel, on la prépare à une cuite qui a pour objet de recueillir l'alun qu'elle contient. Pour cela on ajoute à cette eau-mère du salin des savonniers. On obtient par ce mélange une cristallisation confuse nommée fizrine qui est de l'alun encore impur qu'il faut ;-affiner. L'eaumère qui la surnage est négligée et jetée hors de l'usine. La farine produite par deux premières cuites est raffinée deux Ibis; le premier raffinage donne un alun. moins impur, mais encore-im-
mélange donne, après les deux raffinages , 46'1 d'alun du commerce, à quoi il faut join-
dre le produit de l'évaporation des . eaux-mères
de ces deux dernières opérations, qui est de 7',70 d'alun. Ainsi, 373 litres d'eau-mère et 4o k de salin fournissent 54 k d'alun. Ce qui fe-
rait une production de 01,144 d'alun par litre, et une consommation, qui parait trop considérable , de 0,74 de salin pour i kil, du même sel.
La production non réglée encore de cette usine, a été, en 1813, de.614 quintaux métriques de vitriol et de 8o quintaux métriques d'alun, estimés à 24 et 54 fr. sur place. Les ouvriers de l'usine sont au nombre de
Quantité annuelle des produits. Ouvriers
lo, savoir : 6 manoeuvres et lessiveurs , et 4 ou- de l'usine. vriers employés aux cuites. Je ne m'arrêterai pas à détailler les vices de Vices de la cette fabrication. Le mode de traitement (les mi- fabrication. nerais vitrioliques et alumineux varie infiniment d'après leur nature ou-composition très-diverse. Aussi l'analyse et des expériences comparatives doivent-elles précéder toutes les opérations, et faire arrêter le plan de celles qu'il est
préférable de suivre. C'est cette connaissance précise du minerai qui manque sur-tout dans cette usine. Tant qu'elle n'éclairera pas les pro-