Journal des Mines (1815, volume 37) [Image 165]

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de nouvel acide, jusqu'à ce que je fusse certain d'avoir dissous toute la partie métallique de la mine. Ce résidu, étant alors séché, avait toute

l'apparence du soufre. Il pesait io grains ; et

lorsqu'on l'allumait, il brûlait entièrement avec une flamme bleue, sans laisser de résidu appréciable. Les dissolutions acides, étant réunies, furent versées dans à peu près une pinte, quart d'eau distillée, afin de précipiter l'oxyde d'antimoine. .

Pour plus grande sécurité, je saturai l'acide dans cette solution aqueuse avec de l'ammoniaque; le précipité blanc, étant séparé par le

filtre, fut lavé et séché. Dans cet état , il pesait 93 5 Grains- et, autant que j'en pus juger, c'était un oxyde pur d'antimoine. La liqueur aqueuse, ainsi débarrassée de l'antimoine, contenait en-

core une portion considérable de soufre qui

avait été acidifié par l'action de l'acide nitrique. En conséquence, lorsque j'y ajoutai du muriate de baryte, il se fit un précipité abondant de sul-

fate de baryte. Ce précipité lavé et séché, pesait 119,3 grains, équivalant à 4o,57 grains d'acide sulfurique, ou à 16,23 grains de soufre.

D'après l'analyse précéc ente, il parait que

o o parties de sulfure d'antimoine contiennent 26,23 parties de soufre ; ainsi sa composition serait de : Antimoine. Soufre

.

°

73,77 26,23

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Du SULFURE D'ANTIMOINE.

SUR LA COMPOSITION

100000 35,559

Ce résultat approche beaucoup de l'analyse de Bergmann. Le lecteur observera aussi qu'elle coïncide presque avec la moyenne des analyses

précédentes , en négligeant celle de Wenzel. C'est cette circonstance qui me donna de la Confiance en elle, et qui m'engagea à la considérer comme approchant beaucoup plus de la précision qu'aucune autre analyse présentée au public par les chimistes précédens. Qu'il nous soit permis de supposer maintenant que le sulfure d'antimoine est composé comme je viens de l'établir ; et déduisons de cette composition le poids d'un atome d'antimoine. Si nous supposons, comme j'ai fait (Annals of philosophy., tom. II, p. 112), que ce sulfure est un composé de deux atomes de avons soufre et d'un atome d'antimoine, nous d'an:: 4

un atome ce rapport: 35,556 : ioo timoine. Ce qui nous donnerait 11,249 pour le poids d'un atome d'antimoine. C'est un peu plus que je n'avais trouvé dans ma -première table, déduite de l'analyse des oxydes d'antidiffimoine ; analyse accompagnée de tant depeut y cultés , qu'une confiance implicite ne être attachée. Les 93,5 grains d'oxyde blanc d'antimoine, obtenus dans l'analyse précédente, contenaient évidemment 19,73 d'oxygène ; de façon que cet

oxyde est composé d'antimoine, lao 26,7,15 Berzelius a disd'oxygène. C'est l'oxyde que antimonial; car, tingué sous le nom d'acide dans un creuset lorsqu'on le chauffe au rouge de platine, il devient d'une blancheur éblouissante, et présente les autres propriétés de cette substance qu'il a décrites. Mon analyse s'accorde à peu près avec celle de M. John Davy, qui a trouvé cet oxyde composé de 100 de métal 4- 26,471 d'oxygène. Maintenant, si nous

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