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CONSIDÉR ATIONS GÉNÉRALES
variées et si nécessaires ; l'exploitation des
mines, qui verse dans la société les minéraux utiles; enfin l'industrie en général et le commerce , qui élaborent ces richesses, les approprient à nos besoins et les répandent dans la société. Dans ces trois opérations importantes où la
société puise ses moyens d'existence, l'homme est obligé de développer des forces physiques plus ou«- moins considérables, d'employer les
efforts des animaux et autres moteurs que la nature lui présente, qui deviennent, par cette raison seule, des agens de production aussi précieux que recherchés, et qu'on peut assimiler ou à des champs féconds ou à des mines abondantes, ou enfin au fond ou capital productif d'une fabrique quelconque. Ces considérations suffisent pour faire apprécier le degré d'importance des découvertes en mécanique et des recherches qui ont pour but d'économiser la dépense du moteur et des machines employées
à produire des effets utiles dans les arts, ou d'inventer de nouveaux moteurs plus abondans , plus répandus et moins dispendieux que ceux connus jusqu'à présent. Que l'homme serait foible , réduit à ses propres forces! Quels immenses avantages, quelle grande économie, quelles productions sans nombre résultent de l'association des animaux domestiques à ses travaux ? L'invention des machines à feu a rendu des services analogues à la société, sans parler des avantages de' ce moteur puissant dans une infinité de circonstances, on sait que beaucoup de mines resteraient inexploitées, si on ne connaissait pas son emploi, et diminueraient ainsi de leurs produits la masse des
son LES MACHINES EN MOUVEMENT.
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richesses nationales ; laquelle masse sert de
mesure à la population jusqu'à un certain
point, et assigne à peu près la limite à laquelle elle doit s'arrêter. Quelles sommes immenses seraient gagnées annuellement par la France,
si on découvrait un nouveau moteur, moins dispendieux, qui pût remplacer les chevaux dans les machines de transport et les voitures ; ou si on découvrait un perfectionnement dans ces machines de transport qui pût économiser la dépense du moteur. La masse ou la somme des richesses nationales serait augmentée de
tous les frais économisés par cette inven-
tion, qui serait un aussi grand bienfait pour la
société que l'ouverture de communications essentielles de nouveaux canaux, de nouvelles
routes, etc., qui ont pour but de faciliter les transports et d'en diminuer la dépense. Eu rattachant ainsi la mécanique à l'économie politique, on montre le véritable point de vue sous lequel cette science doit être cultivée et envisagée; on voit déjà qu'il ne s'agit pas tant dans cette science d'établir des calculs profonds, des formules savantes sur des forces hypothétiques, ni d'inventer des machines ingénieuses, seulement par la combinaison de leurs parties , que de bien étudier les lois des forces que la nature nous présente en combi-
nant le calcul avec l'expérience de les mesurer exactement et de parvenir à les approprier à nos usages le plus convenablement, le plus utilement et le plus économiquement possible'. La
mécanique, en suivant cette direction vers
l'utilité publique et particulière, direction qui devrait lui être commune avec tontes les autres X 2,,