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srn UNE LOT
dans la partie antérieure, ce qui achève dé
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prouver que le prisme est oblique. C'est à la division mécanique qu'il appartient de déterminer les positions des pans de la forme primitive. Or, son résultat indique que les joints
naturels latéraux sont parallèles les uns aux pans MM (fig. 13), les autres auxens s, x. Mais les premiers sont beaucoup plus nets et
s'obtiennent beaucoup plus facilement, et cette considération jointe aux autres dont j'ai parlé
dans le premier article, est en faveur de l'adoption du prisme rhomboïdal comme forme primitive. La molécule intégrante sera semblable au prisme triangulaire qui résulte de la sous-division du premier dans le sens de ses deux diagonales ; et à l'égard de la base, l'observateur était assuré d'avance qu'elle était oblique ; mais la division mécanique fait connaître qu'elle est située parallèlement à la face P (fig. 13 et 14).
Je ne m'arrêterai point ici à décrire les variétés
dont j'ai parlé, parce que j'ai donné dans mon Traité (1) et dans mon Tableau. comparatif (2) les signes représentatifs et les valeurs des angles
de la plupart. La seule qui n'y soit pas citée est la variété sexoctonale (fig. i3), dont il est une loi qui ne pourra être qu'intermédiaire sur les angles E , E , s'il s'agit du prisme rhomboïdal ( fig. 17). Or, dans tous les cas, la cristallisation, pour se confremer à la loi de symétrie, produira une pyramide quadrangulaire droite dont la base se confondra avec celle du prisme.
T. III, p. 61 et suiv. P. 39 et 40.
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DE LA CRISTALLISATION.
facile de faire le rapprochement avec les autres, au moyen des faces communes. Je n'ai parlé jusqu'ici que des cristaux d'am-
phibole qui appartiennent à l'espèce que les savans étrangers appellent hornblende. L'application que je vais faire des mêmes considérations aux autres substances que j'ai réunies avec l'amphibole donnera un nouvel appui aux motifs de cette réunion qu'une partie des minéralogistes refusent encore d'admettre. L'une des substances dont il s'agit ici est celle à laquelle on a donné le nom de trémolite, et qui est désignée dans mon. Traité sous celui de grammatite. Plusieurs de ses variétés se rapprochent tellement, par leurs caractères exté-
rieurs, d'un autre minéral appelé strahlstein par les étrangers et actinote par les Français, que Pon est quelquefois embarrassé pour dé-
cider du nom que doivent porter certains prisnies rhomboïdaux d'une couleur verdâtre, qui se trouvent dans divers pays (I). Mais j'aurai ici cet avantage que les cristaux employés aux observations dont je vais exposer les résultats, (1) Je ne crois pas inutile de dire ici que dans la leçon sur l'amphibole, qui fait partie du cours de minéralogie que je donne , au Muséum d'Histoire naturelle , et auquel j'ai eu plusieurs fois l'avantage de voir assister des savans d'un mérite distingué, j'ai coutume de disposer une nombreuse série de variétés des trois substances que j'ai réunies sous ce nom d'amphibole. Cette série qui commence à la trémolite blanche en libres soyeuses, du Saint-Gothard, et se termine à la hornblende noire cristallisée du Cap de Gate en Espagne, est tellement ordonnée, que l'on arrive d'un extrême à l'autre, par une succession de nuances au milieu de laquelle on
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