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Couches
inférieures de bitume znalthe.
MINE DE ,LIGNITE
exhaussement ou un abaissement de quelques centimètres, sans déranger néanmoins leur direction et leur inclinaison primitives. Ils penchent généralement de 75 à 8od à l'horizon ; le plus remarquable de ceux que j'aie vus, vers le fond de la mine, était épais de 2 pouces, et courait du N. E. au S. O. Ce crin, qui est à peu près parallèle à la chaîne de grès rouges à laquelle est adossée vers le N. O. la formation de lignite, ne supprime pas les couches, mais les relève parallèlement à elles-mêmes. A 52 décimètres audessous du système des couches de lignite, se trouvent, dans un grès calcaire grisâtre d'une consislance moyenne et non fétidé., deux lits de sable quartzeux, noirci et mollement agglutiné par le mal the. Lorsque l'on rompt les .rognons les plus bitumineux de cet agglomérat., dont la richesse est inégale, le bitume file et eallOnge comme, une substance
gluante. Chacun de ces lits est puissant de om,24 à cen,25 ; ils sont sépar6s;1' un de l'autre par un banc calcaire semblable au toit et au
mur, et épais de r. On dit qu'une autre couche .semblable de 2m de puissance, gît à 26 décimètres au-dessous des précédentes. Jaivu, non loin de la mine, un affleurement très-riche que Pon'prétend appartenir à cette -Couche: Caractères du lignite.
Le lignite de Lobsann est d'Une couleur noire
nuancée de brun.; il est mat surie dos de ses feuilles. Son éclat est gras et. peu vif sur sa tranche. Au sortir de la ruine, il est compacte, assez dur, et conchoïde dans sa 'Cassure; sa pesanteur spécifique ést au moins de 1,170. Exposé à l'air, il se <Terçe se fendille et se sou.7 divise promptement en fragmens'rhoMboïdaux,
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DE LOBSANN.
dont les faces sont planes. Le bitume y est tellement abondant, que la chaleur du soleil suffit pour en exciter la transsudation. La plupart des faces libres se recouvrent dans les galeries de petits cristaux blanchâtres de sulfa.tes d'alumine
et de fer ( ) , et ces analyses spontanées indiquent que cette prétendue houille de Lobsann. n'est autre chose qu'une argile pyriteuse fortement chargée de bitume.
L'analyse chimique qui en a été faite par
MM. Hecht et Branthôme , a donné pour ré-
sultat 0,274 de carbone (la vraie houille de Sarrebriick en contient le double), 0,179 de soufre ; 0,239 de substances terreuses, métalliques et salines ( silice prédominante, oxyde de fer au minimum, alumine, oxyde noir de manganèse et sulfate de chaux ). Le reste était du bitume changé par l'opération en gaz hy-
drogène, en huile brune, et eau ammoniacale ( Journal des Mines, vol. 28, p. 363.)
Ce combustible, qui est le lignite friable de Sa qualité. Brongniart , et le 771001' kohle de Werner, brûle
avec beaucoup de facilité en se ramollissant,
et se couronne d'une flamme longue et blanche qui répand une odeur désagréable, et forte de ) On m'a montré du vitriol vert qui se trouve tout formé dans une couche d'argile schisteuse noire, traversée par les puits de la mine. J'ai vu aussi des faisceaux très-peu collémens de tiges droites et déliées , d'un brun-noirâtre. La cassure transversale de ces faisceaux offre une multitude de pièces séparées rondes et noires , d'un éclat bi lumineux très-vif. La cassure longitudinale ressemble parfaitement à. celle d'un charbon de bois léger, brillant et fibreux. Chacun des petits brins est très-cassant , et entièrement converti en bitume solide ou asphalte.
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