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Application au Cuivre Dioptase.
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DE LA CRISTALLISATION.
SUR UNE LOI .
Les substances dont la forme primitive diffère
dupristnt: droit et du prisme rhomboïdal oblique , auxquels se rapporte tout ce que j'ai dit jusqu'à présent, peuvent également fournir des applications de la loi symétrique. Je me bornerai à. deux exemples , dont le premier sera tiré du rhomboïde considéré comme noyau du cuivre dioptase. La seule variété de ce minéral qui ait été observée jusqu'ici est celle que représen te la fig. 34,
pl. VIII, et que j'ai décrite dans mon Traité (1).
Lorsqu'il commença à être connu en France, un minéralogiste qui en avait reçu un cristal s'empressa d'en faire une variété -d'émeraude et le regarda 'même comme offrant la forme
faudrait supposer que ces pans, n'étant que secondaires fussent le résultat d'un décroissement par une rangée sur les bords verticaux d'un antre prisme, qui deviendrait la forme pritnitive ; et dans cette h ypothèse les faces r, r, naîtraient d'un second décroissement, qui aurait lieu sur les bords de la base de ce nouveau prisme. Or, comme ces faces sont seulement au nombre de trois vers chaque sommetehe décroissement dérbgerait , dans l'un et l'autre cas, à la loi .de symétrie , en n'agissant que sur trois angles ou, sur trois bords de. la 'base , pris alternativement, quoique tous tous les bords ou tous les angles fussent identiques. Il est d'ailleurs évident que ni le prisme Tl ad rami gui aire soit droit
primitive de cette substance (2). Mais outre que
soit oblique , ni l'octaèdre , ni le tétraèdre ne sont susceptibles de donner naissance aux faces r, r, en vertu d'un décroissement sou-
naître que le cuivre dioptase , ramené à la
cuivre dioptase Serait semblable à ce dodécaèdre lui-même, ce que ne permettent pas de suppo-
la division Mécanique s'opposait à. cette manière de voir, en indiquant le prisme hexaèdre régulier pour la forme primitive de l'émeraude, la loi de symétrie aurait suffi pour faire recon-
mis à la loi de symétrie. Le dodécaèdre rhomboïdal n'est pas plus admissible comme forme primitive, parce que dans cette hypothèse le
fonction de forme Secondaire , la seule qui pût
ser les valeurs des angles que font entre elles les faces r, , et qui sont de 93' j5, .an lieu d'être de 120' , comme cela sera it nécessaire. L'aspect du dodécaèdre dont il s'agit. indique donc par lui-même et in dépen dainment de toute autre considération, que sa forme primitive ne peut être qu'un rhomboïde. Le nombre six s'applique à ses faces latérales s, s, à ses faces terminales r, r, à ses bords supérieurs ,y , 9,, _ou aux bords opposés J', J', ou enfin à ses bords verticaux , ; et ce nombre empreint , pour. ainsi dire , Sur toute sa surface , lui- désigne
lui convenir, était incompatible avec l'éme-
raude dans un même système de cristallisation. Car les faces r, r; du sommet résulteraient nécessairement d'un décroissement sur les angles de la base clii prisme dont les pans, considérés commeprimitifs répondraient à s, s; ou bien il (I) Tome
, p. 138. (2) L'auteur trouvait aussi que son cristal dmeraude avait la forme de la tourmaline. Journal de Physique tom. XIII, p. 154.
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