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PHÉNOMÉNES ,
etc.
considérables que celle où la térébenthine les fait voir complètement. Depuis la lecture que j'ai faite de cette note, à la première classe de l'Institut , j'ai trouvé d'autres liquides qui jouissent de propriétés ana-
logues. L'huile essentielle de laurier fait tourner la _lumière de droite à gauche comme la térébenthine. L'huile essentielle de citron , au contraire, et la dissolution de camphre dans
l'alcool, la font tourner de gauche à droite.
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SUR LA NATURE DE CERTAINS GRÉS MODERNES; Par M. VOIGT
Ainsi l'on retrouve dans ces fluides l'opposition
Avec des observations par M. d'AuBuIssoN , Ingénieur en chef au Corps royal des Mines.
que j'ai depuis long-teins reconnue entre les actions de ce genre dans des plaques de cris-
M. VOIGT , officier des mines dans le dUché
tal de roche tout-à-fait semblables par les- caractères extérieurs. Si l'on prend deux liquides qui
fassent ainsi tourner la lumière en sens contraire, qu'on évalue par l'expérience l'intensité absolue de leur action individuelle , et qu'on les mêle dans des rapports de volume inverses
de ces intensités, on produit des mélanges neutres. On obtient ce résultat, par exemple, en mêlant une partie , en volume , d'huile de térébenthine pure, avec trois parties de dissolution de camphre dans l'alcool à 4o0 . Mais il faut élever la température de l'appareil, parce que ce mélange n'est transparent que lorsqu'il est chaud. Le camphre seul , dissous à froid dans l'huile de térébenthine , diminue sa force rotatoire ; mais il _ne s'y dissout pas alors en quantité suffisante pour la neutraliser.
de Weimar ( auteur de l'excellent Traité sur les houilles et les bois bitumineux dont on. a donné une traduction dans le tome 27 de
ce Journal) , occupe depuis long-tems un rang distingué parmi les savans observateurs aux, quels la géog-nosie doit les progrès qu'elle a faits depuis trente ans.
Il a eu sur les grès modernes une opinion
nouvelle et extraordinaire ; il pense que ce ne sont point des grès ou des agrégats de sable de quarz , mais un dépôt chimique de quarz à particules grenues ou cristallines. M. Reuss ayant donné dans son Lerblich der Géognosie; p. 417, un précis de cette opinion de M. Voigt , on en rapportera ici la traduction. cc M. Voie est porté à croire que les grès de » dernière formation , dans les terrains secondaires, sont un vrai précipité chimique (c'està-dire, le produit d'une cristallisation plus ou » moins confuse ) ; le précipité serait mécaui-
D, que , ou un simple sédiment, si ses molécules
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