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Fonte de 1811, par
l'auteur.
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FONTE DE. LA GALÉNE.
dé schlich qu'on distribuait égaleirient des deux côtés. Il fut çonstrutit en dix jours , &coûta 65o francs. Après divers essais dont le détail serait trop long à rapporter ici , je crus devoir "m'en tenir définitivement au procédé .que je vais décrire. Après avoir étendu le minerai sur le sol du fourneau, on y entretient et on y modère le feu avec toutes les précautions possibles, de manière que l'intérieur du fourneau et le .minerai même ne soient jamais que d'un cerise, jusqu'à ce que le minerai n'exhaleronge plus aucune odeur sensible de soufre. On l'agite continuellement avec des ringards; ce presque minerai étant très-fusible , cette opération est assez délicate sous le rapport de la conduite du feu; un instant d'une flamme mi peu vive sufïit pour ner une fusion pâteuse à la superficiedétermidu nerai, qui s'agrumêle et s'unit en pelotes. mipans ce cas , il n'y a d'autre
remède que de laisser tomber le feu, et de pulvériser de le minerai dans le fourneau même, ànouveau l'aide des ringards ; opération qui ne se fait point sans quelque fatigue et sans perte de teins.
Après trois ou quatre heures d'un feu modéré, le minerai parait suffisamment désulfuré; on augmente le feu, il entre en fusionalors' et descend sur le
sol incliné la bouche du fourneau, en faisant un bruitvers semblable à celui de l'huile chauffée dans une poële. C'est alors un verre de plomb uni aux terres , et à une portion de soufre qui en est vitrifiées inséparable, quelque soin qu'on ait apporté à la feu. Lorsque cette masse en fusion conduite du de la bouche du fourneau , on y s'approche jette, par
DE VICONAGO , EN ITALIE.
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pelletées, du poussier de charbon et de la 'braise du foyer pour l'arrêter. Ce charbon, en se Consu mant, revivifie du plomb, et ce métal ne tarde pas à paraître. En continuant de cette manière, on retire communément les trois quarts du
'métal contenu. Le feu, poussé jusque-là par degrés , est arrivé au point que tout l'intérieur du four est d'un. blanc étincelant. Le minerai
cependant, est devenu de moins en moins fluide; dans cet état on y projette peu à peu du minéral de fer spathique bocardé et lavé (i) , jusqu'à la
concurrence de ioo livres de poids. En remuant le mélange , il prend la forme d'une pâte dure , qu'on retire du fourneau ; et, lorsqu'elle est refroidie, on la brise par morceaux pour la passer au fourneau à manche, où, sans le secours d'aucun autre fondant , on retire tout le plomb qu'elle contient. La différence (i) Ce minerai de fer est extrait dans la galerie de traverse de la mine, où, après avoir dépassé le filon de SaintLouis pour aller à la recherche d'autres filons , on a rencontré une masse de fer spathiquc assez riche pour déterminer les entrepreneurs à l'exploiter , et à établir un haut fourneau de 32 pieds de hauteur pour la frndre. Ce minerai
est combiné par-tout avec du sulfate de chaux. Ce qui force à le bocarder et à le laver, parce que, le sulfate de chaux se décomposant dans le haut fourneau , par le contact du charbon, le soufre s'unit au métal , qui répand, en sortant, une forte odeur sulfureuse, et n'est pas propre à l'affinage. Ce minerai, bocardé et lavé, contient plus de 5o pour ioo de fer doux. "J'ai fait , sur son traitement, -une suite d'expériences intéressantes qui m'ont conduit à porter dans la construction du foyer de fusion, dit à la catalane, quelques perfectionnemens qui me paraissent mériter d'être décrits dans un Mémoire particulier.