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SUR L'ERZGEBIRGE. ESSAI GEOGNOSPIQTJE
pour démontrer l'impossibilité de cette méthode, et prouve, qu'ainsi que cela a lieu dans beaucoup d'autres pays , que la constitution
physique de ces montagnes n'est point en rapport avec .1e,ur constitution géologique. Ainsi, près des bords de l'Elbe ; la crête est formée de grès blanc (quadersandstein), en couches horizontales ; en s'avançant au Sud-Ouest et s'approchant d' Altenbeig , on voit paraître le gneiss incliné tantôt vers l'Est, tantôt vers le Sud , et quelques portions de granite, et d'Hyalomicte (i)(graisenortgreiss), qui renfermen t
les mines d'étain de Zinnwald. Plus au SudOuest encore , en suivant toujonrs les pointa les plus élevés de la chaîne, on trouve le gneiss (i) Une des principales causes de l'état peu avancé de la !,-.réognosie en France, est le manque de noms pour désigner
un grand nombre de roches , et la confusion qui s'en est suivie, parce qu'on a désigné sous le môme nom des roches très-différentes. Il ne faut qu'ouvrir les ouvrages de nos plus célèbres géologues, de Dolomieu , de Saussure, etc. ; pour se convaincre de cette vérité. On attend, avec impatience , la publication de la Méthode géologique de l'illustre chef de
PEcole minéralogique française. M. Brongniart vient de rendre un service essentiel à, la science , en proposant une nomenclature à peu près complète , dans son E,sai d'une classification minéralogique des roches mélangées , inséré dans le Journal des Mines de France, n°. i 99. Je m'ouipresse d'adopter cette nomenclature, et désire vivement que tous les minéralogistes de France l'adoptent aussi, pour que nous puissions enfin parvenir à nous entendre. J'aurai soin de citer toujours , à côté du nom français, le nom allemand de la roche don t je parlerai. Les minéralogistes allemands ont ce bonheur que leur langue est depuis long-tems fixée , et que personne ne songe à la changer.
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et le micaschiste(glimmerschieffer), inclinés en général vers le Nord , et qui semblent s'appuyer sur un granite en bancs horizontaux, lequel ne constitue jamais les sommités de la crête. Ces diverses dispositions de roches paraissent entièrement indépendantes l'une de l'autre ; -mes chacune paraît liée à un système partictilier 'de gisement , dont il faut recher-
cher le noyau , en faisant abstraction de la
forme extérieure du terrain. Un plus grand nombre d'observations con-
duit à rapporter toute la constitution géo-
gnostique de l'Erzgebirge à trois systèmes ou groupes principaux, ayant chacun un centre
particulier , et composés de roches dont la. disposition n'a aucun rapport avec celle des autres groupes , du. moins quant aux ter-
rains przuzitfs qui les constituent essentiellement. 'Le premier, que je nommerai groupe ou système de t'Est, paraît composé de roches groupées autour d'un hoyau granitique, situe près et à l'Est de Freyberg-. Le second, que j'appellerai système du SudOuest, Se compose de roches, dont une partie s'appuie visiblement sur le granite du Nord de la Bohême et du Sud-Ouest de l'Erzgebirge. Le troisième , auquel je donnerai le nom de groupe du Nord-Ouest, est formé presque en-
tièrement d'Eurite ( weisstein) , qui paraît
groupé autour- d'un noyau caché , situé entre la Zschoppau et la Artdda. Entre ces groupes de terrains anciens, rencontre des terrains plus récens qui recou-